mercredi 1 février 2012

Des associations algériennes seraient financées par la CIA...


La secrétaire générale du parti des travailleurs algériens, Louisa Hanoune, a accusé l’agence américaine de renseignement, la CIA, de financer quatre associations des droits de l’Homme. Selon le site en ligne du quotidien arabophone londonien Al-Qods Al-Araby, Hanoune a affirmé détenir des documents qui attestent ses accusations, nommant, parmi ces quatre organisations, l’Association nationale pour la défense des droits de l’Homme et SOS disparus. Elle en a appelé à couper la voie aux tentatives d’États et d’organisations étrangères finançant les campagnes de candidats aux élections qui devraient être organisées le mois de mai prochain. « Ceci aboutira à servir des intérêts et des enjeux étrangers, dans une tentative d’assimiler la situation en Algérie à celle de la Tunisie et de l’Égypte » explique-t-elle. Et d’ajouter que certaines administrations l’ont contactée, lui demandant d’envoyer des députés et des élus de son parti en Amérique pour prendre des leçons, entre autres, sur les facultés d’orateurs et la façon de s’adresser au public. Mais elle a dit constater que le responsable d’un parti politique algérien est rentré des États-Unis avec un discours totalement différent de ce qu’il était. Le mois de décembre dernier, cette dirigeante syndicaliste avait dévoilé que Washington a préparé un conseil transitoire pour l’Algérie, avec la complicité de « parties intérieures », précisant avoir recueilli ses informations du dirigeant de l’Union syndicale des travailleurs aux États-Unis, Alain Benjamin. Elle en a appelé à l’introduction de véritables réformes, afin de ne pas donner l’occasion aux puissances occidentales de venir, prétextant le rendez-vous des élections législatives prochaines, s’ingérer dans nos affaires internes. Hanoune suspecte le CNT libyen d’être de mèche avec les Américains.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 01-02-2012)

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