mercredi 29 novembre 2017

L'Iran, une des principales priorités de l'unité israélienne chargée du renseignement d'origine électromagnétique...

L’agence de presse iranienne Mizan a écrit ce mardi 28 novembre que l’apprentissage de la langue persane et la collecte et le décodage d’informations sur l’Iran faisaient partie des plus importantes missions confiées à l’unité 8200, le plus grand service d’espionnage israélien. Pour rappel, l’unité 8200, également appelée Israeli SIGINT National Unit ou ISNU, constitue en réalité une unité de renseignement de l’armée israélienne. Cette unité est responsable du renseignement d’origine électromagnétique et du décryptage de codes. En 2016, l’unité 8200 aurait disposé d’un effectif de plus de 7 500 personnes, soit près de 80% des effectifs de l’AMAN, le fameux renseignement militaire israélien. Mais l’Iran n’est pas le seul point d’intérêt de cette unité militaire d’espionnage israélien. Certaines sources disent que l’unité 8200 de l’armée israélienne, qui mène ses activités d’espionnage sur les frontières de la Syrie jusqu’aux zones surplombant Damas, a eu un rôle central dans l’assassinat de commandants de la Résistance, dont Imad Mouqhnieh, dans le quartier de Kfar Sousa à Damas. Les éléments de l’unité 8200 suivent des formations spéciales d’entraînement militaire et de collecte d’informations dans les pays du Moyen-Orient, dont des pays arabes. Les membres de cette unité d’espionnage chargés de se déplacer sur les lignes de front doivent aussi apprendre à collecter et à analyser les informations de l’ennemi. Outre l’unité 8200, il y a au sein de l’armée israélienne une autre unité spécialisée en collecte d’informations, connue sous le nom d’unité 504. Elle est considérée comme étant le troisième bras du renseignement militaire du régime israélien.
(Press TV, le 29-11-2017)

mardi 28 novembre 2017

Le Japon a capté des signaux radios relatifs à la préparation d'un nouveau test balistique nord-coréen...

La Corée du Nord n’a pas effectué de tir de missile depuis plus de deux mois. Or, certains signes semblent indiquer qu’elle préparerait un nouveau test balistique. Celui-ci pourrait avoir lieu dans les prochains jours. À en croire des responsables gouvernementaux japonais cités par l’agence Kyodo, le gouvernement de Tokyo a capté des signaux radio allant dans ce sens. Or, les images satellites ne montrent ni projectile, ni lanceur mobile. Ces signaux pourraient donc être liés à l’entraînement hivernal de l’armée populaire. L’armée sud-coréenne a elle aussi repéré des mouvements inhabituels de l’autre côté du 38e parallèle. D’après elle, le Nord a mis en service hier des radars de surveillance de missiles, et les communications au sein de sa base balistique ont fortement augmenté. Le gouvernement sud-coréen redouble alors de vigilance. Et le porte-parole du Pentagone a annoncé que son pays continuerait à scruter de près la situation. De nouvelles provocations de P'yongyang sont particulièrement redoutées après que Washington l’a remis sur sa liste noire des pays soutenant le terrorisme.
(KBS World Radio, le 28-11-2017)

jeudi 23 novembre 2017

Google reconnaît recueillir les données de localisation des smartphones Android, même en l'absence de carte SIM...

Les téléphones portables sous Android ont collecté les données de localisation de leurs propriétaires pour les envoyer à Google, même si l'option localisation était éteinte, qu'aucune application n'était utilisée ou même que la carte SIM était retirée, a révélé le site d'informations économiques Quartz. « Il paraît particulièrement intrusif de la part de Google de collecter de telles informations qui ne sont pertinentes que pour les opérateurs, lorsqu'il n'y a pas de carte SIM ou de services informatiques » a confié depuis Londres le chercheur et spécialiste de la sécurité Matthew Hickey. Depuis le début de l'année, les smartphones Android collectent les coordonnées des tours de téléphonie mobile et envoient les données à Google, a reconnu un porte-parole de la société de Mountain View (Californie). Ainsi, Google a accès aux données sur la localisation et les mouvements des individus, même si leur téléphone n'est pas connecté au Net, ce qui constitue une violation de leur vie privée. Le porte-parole a assuré que ces données n'ont jamais été utilisées ou stockées et a promis que d'ici la fin novembre, les téléphones sous Android n'enverront plus les coordonnées des tours de téléphonie mobile à Google.
(Radio Chine internationale, le 23-11-2017)

Un centre écoute ciblant la Russie en passe d'être construit sur l'île danoise de Bornholm...

Le Danemark, pays membre de l’OTAN, envisage de mettre en place un centre d’espionnage contre la Russie. La revue américaine Newsweek, qui relate cette nouvelle, met en garde contre un retour à l’époque de la Guerre froide. « Simultanément à l’exacerbation de tensions entre l’OTAN et la Russie, le Danemark a annoncé qu’il avait l’intention de construire une grande station d’espionnage contre la Russie » a écrit Newsweek sur son site internet. Lars Fiddenson, chef du service de renseignement danois, a annoncé que son pays était en train de mettre au point un projet en vue de construire une tour d’écoute haute de 85 mètres sur l’île de Bornholm. Cette tour sera capable de capter les signaux radios à travers la mer Baltique et dans une partie de la Russie, dont l’activité militaire est une source d’inquiétude dans la région contrôlée par l’OTAN. « Cette initiative permettra au renseignement danois d’identifier et de contrer les visées anti-danoises de Moscou » a-t-il poursuivi.
(Press TV, le 23-11-2017)