vendredi 16 décembre 2016

De nouveaux messages cryptés destinés à des agents nord-coréens diffusés par Radio P'yongyang...

La Corée du Nord a de nouveau diffusé des chiffres cryptés par le biais de Radio P'yongyang, et ce après quatre jours d’interruption. Il s’agirait de directives destinées à ses espions œuvrant en Corée du Sud. C’était tôt ce matin à 1h15. Le présentateur a par ailleurs précisé que c’était pour les membres de l’équipe d’exploration 27. Le pays communiste aurait retransmis de telles émissions à 18 reprises depuis le 24 juin dernier. De son côté, le ministère sud-coréen de la Réunification a appelé le régime de Kim Jong-un à immédiatement mettre un terme à ces activités suspectes. Selon son porte-parole, de telles opérations auraient plusieurs objectifs, à savoir, semer la confusion au Sud, communiquer avec les Sud-Coréens favorables au royaume ermite ou bien entraîner les agents secrets nord-coréens.
(Radio Corée internationale, le 16-12-2016)

vendredi 9 décembre 2016

Les passagers de plusieurs compagnies aériennes mis sur écoutes par la NSA...

Plusieurs compagnies aériennes, dont Air France, ont été placées sur écoutes par les services de sécurité américains et britanniques. C'est ce que révèle mercredi Le Monde à partir des archives du lanceur d'alertes Edward Snowden. Les communications des passagers, y compris les données et les codes secrets, auraient pu être captées. Mercredi Le Monde avec The Intercept nous apprend que les services de sécurité américains, la NSA, et son homologue britannique, le GCHQ, ont espionné les passagers de différentes compagnies aériennes pendant leurs vols. Une lettre classée « Top Secret » circule dans une des principales direction de la NSA et commence d'ailleurs ainsi : « Savez-vous quel est le point commun entre le président pakistanais, un trafiquant de cigares ou d'armes, une cible du contre-terrorisme ou un membre de réseau de prolifération nucléaire ? » La réponse : « Ils utilisent tous leurs téléphones portables lorsqu'ils sont dans un avion ». 2010 voit l'émergence d'un nouveau type d'espionnage, l'interception des données de communications à bord des avions. La NSA souligne que le nombre de personnes qui téléphonent dans les avions augmentent. En 2008 ils sont 50 000, en 2009 ils sont le double. Les services de sécurité britanniques ont mis en place un système qui permet de collecter tout le trafic, voix et datas, métadonnées et contenus des connexions à bord des avions. La zone est limitée aux régions Europe, Moyen-Orient et Afrique couvertes par les satellites Inmarsat. Mais pas besoin de téléphoner pour être repéré. Si le téléphone est allumé il est localisé et l'interception est croisée avec le registre des listes de passagers et le numéro de l'avion. On peut alors mettre un nom sur le passager. Les services de sécurité peuvent même perturber à distance le téléphone pour que l'utilisateur le redémarre livrant ainsi ses codes d'accès. Ils seraient plusieurs centaines de milliers de passagers à intéresser la NSA. Aujourd'hui une centaine de compagnies permettent aux passagers de téléphoner en plein vol et certaines d'entre elles font l'objet d'écoutes : British Airways, Hong Kong Airways, Aeroflot, Turkish Airlines, ou encore Lufthansa. Ce n'est pas le cas pour la compagnie française qui dément donc ces accusations. Elle a bien testé les communications vocales sur moyens courriers en 2007, mais le résultat n'a pas été concluant et la WiFi ne sera opérationnelle qu'en 2017.
(Radio Sputnik, le 08-12-2016)

Les intérêts britanniques en Afrique sous la haute surveillance du GCHQ...

Les dernières révélations des documents fournis par l'ancien agent de la NSA Edward Snowden indiquent que les services secrets britanniques surveillent de très près leurs intérêts sur le continent africain. Ces services secrets ont en effet espionné vingt pays africains entre 2009 et 2010. Chefs d’États, ministres, opposants, diplomates ou encore hommes d'affaires, la liste est longue. Selon le journal Le Monde et le site d'informations The Intercept le GCHQ, l'antenne des services secrets britanniques, a intercepté leurs conversations. C'est le cas du président angolais José Eduardo dos Santos dont les informations ont été partagées avec les États-Unis, du chef de l’État congolais Joseph Kabila et de son entourage, notamment son conseiller spécial Augustin Katumba Mwanke très impliqué dans les contrats miniers. Le GCHQ intercepte aussi les conversations téléphoniques du président togolais Faure Gnassingbé ou encore du chef d’État de la Sierra Leone Ernest Bai Koroma. Les services de renseignement et les groupes rebelles sont aussi surveillés de très près. Le GCHQ s'intéresse aux services de renseignement libyens, mais aussi aux groupes rebelles au Soudan et au Tchad. Autres cibles, l'armée nigériane, mais aussi les membres du Mouvement d'émancipation du delta du Niger. Une surveillance renforcée après que ce groupe armé a pris en otage un Britannique. Un groupe réputé pour ses attaques contre les plateformes pétrolières, le MEND menaçait les intérêts de la Grande-Bretagne. Les opérateurs téléphoniques ne sont pas épargnés. C'est le cas par exemple du Sud-Africain MTN, mais aussi de France Telecom et d'Orange.
(Médi-1, le 08-12-2016)
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