samedi 22 juin 2013

Le GCHQ intercepterait les communications transitant par les câbles à fibre optique reliant les États-Unis au Royaume-Uni...

Selon le journal britannique The Guardian, la Grande-Bretagne a aussi son programme d'écoutes. Le quotidien révèle que Londres espionne les liaison téléphoniques et informatiques transmises par câbles sous-marins à fibre optique entre les États-Unis et le Royaume-Uni et partage de grandes quantités d'informations avec la NSA américaine. Rappelons que c'est ce journal qui a eu accès à des documents que possédait Edward Snowden qui a révélé le programme PRISM de la NSA. (Kol Israël, le 22-06-2013)

The Guardian poursuit ses révélations sur les écoutes secrètes des États. Dans sa dernière livraison, le quotidien a révélé que la Grande-Bretagne espionnait les liaisons téléphoniques et informatiques transmises par câbles sous-marins à fibre optique entre les États-Unis et le Royaume-Uni et partageait de grandes quantités d'informations personnelles avec la NSA (National Security Agency) américaine. Le journal a eu accès à des documents en possession d'Edward Snowden, l'Américain qui a révélé le programme PRISM de la NSA. Il a montré aux journalistes des documents du projet britannique Tempora mis en place depuis un an et demi, qui permet au Government Communications Headquarters (GCHQ) d'espionner et de conserver pendant 30 jours d'importantes quantités de données interceptées sur les câbles à fibre optique. Selon The Guardian, la capacité du GCHQ à surveiller tout le trafic passant par les fibres optiques a fait de la Grande-Bretagne une superpuissance du renseignement depuis 2008.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 22-06-2013)

lundi 17 juin 2013

En 2009 lors du G20, les communications des délégations étrangères ont été interceptées par les services britanniques...

L'agence des services secrets britanniques Government Communications Headquarters aurait utilisé des capacités révolutionnaires de renseignement pour contrôler les communications des personnalités qui ont participé au G20 en avril 2009, selon des documents dont a eu connaissance le quotidien The Guardian. Ces documents suggèrent que les services de renseignement ont installé des cafés Internet où ils pouvaient intercepter les communications et surveiller les messages email et les appels téléphoniques passés par les appareils des délégués. L'agence avait également installé un dispositif permettant de savoir quand les délégués se contactaient les uns les autres et elle avait ciblé certaines personnalités, en particulier le ministre des Finances turc, selon les documents dont le journal a eu connaissance. Les ordinateurs sud-africains ont également été identifiés pour être l'objet d'une attention spéciale. Selon la même source, l'agence GCHQ a reçu un rapport de son homologue américaine la National Security Agency sur ses tentatives pour écouter le président russe de l'époque, Dmitry Medvedev, faire un appel à Moscou par satellite. D'après des documents transmis par Snowden au journal, le Premier ministre alors en fonction, Gordon Brown, avait autorisé ces écoutes.
(Kol Israël, le 17-06-2013)

samedi 8 juin 2013

Le GCHQ britannique pourrait être impliqué dans le programme d'espionnage américain PRISM...

Au Royaume-Uni, l'agence officielle chargée des écoutes va remettre dans les prochains jours un rapport au parlement pour éclaircir ses liens éventuels avec le programme PRISM d'espionnage Internet, l'un des programmes utilisés par les services de renseignement américains pour surveiller les communications.
(Deutsche Welle, le 08-06-2013)

vendredi 7 juin 2013

L'Américain Verizon contraint de livrer à la NSA des millions de relevés téléphoniques...

Aux États-Unis le directeur du renseignement américain James Clapper estime que les fuites sur la pratique consistant à récolter des millions de relevés téléphoniques révélées par la presse menaçaient la sécurité nationale. Le quotidien britannique The Guardian a publié récemment une ordonnance de justice secrète forçant l'opérateur américain Verizon à livrer à l'Agence nationale de sécurité, sur demande du FBI, la totalité des données téléphoniques de ses abonnés entre le mois d'avril et le mois de juillet. Dans un communiqué M. Clapper a indiqué que la divulgation non autorisée de cette ordonnance pose une menace essentielle aux États-Unis à identifier et à répondre aux risques auxquels est confronté l'Amérique.
(La voix de l'Amérique, le 07-06-2013)