lundi 29 octobre 2018

La Grande-Bretagne avait été informée du complot visant à enlever Jamal Khashoggi grâce à des interceptions du GCHQ...

« Le Royaume-Uni savait qu’il s’agissait d’un complot d’enlèvement et que l’Arabie saoudite a décidé d’abandonner ses projets » titre The Daily Express dans son édition du 28 octobre. « Le journaliste assassiné, Jamal Khashoggi, était sur le point de révéler des détails sur l’utilisation d’armes chimiques par l’Arabie saoudite au Yémen » ont déclaré hier soir des sources proches de la victime. Ces révélations interviennent alors que des sources de renseignement distinctes ont révélé que Londres avait été informé d’un complot trois semaines avant que la victime ne se rende au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. Des interceptions effectuées par le GCHQ, le service de renseignement électronique du gouvernement britannique, ont révélé l’ordre donné par un « membre du cercle royal » d’enlever le journaliste dissident et de le ramener en Arabie saoudite. Selon les sources du renseignement, les ordres n’auraient pas été émis directement par le prince héritier Mohammed ben Salmane. « On ne sait pas s’il était au courant. Bien qu’ils aient ordonné que Khashoggi soit enlevé et ramené à Riyad, ils ont laissé la porte ouverte à d’autres actions si le journaliste se révélait gênant » ont indiqué ces sources. Le procureur général de l’Arabie saoudite a confirmé la semaine dernière que le meurtre avait été prémédité, contrairement aux premières explications officielles selon lesquelles Khashoggi avait été tué après le déclenchement d’une bagarre. « Les suspects du crime ont commis leur acte avec préméditation » a-t-il déclaré. Le ministère public poursuit son enquête à la lumière des informations qu’il a reçues pour établir les faits et compléter le cours de la justice. Ces suspects font partie d’une équipe de quinze personnes envoyées en Turquie et incluent des membres actifs du GIP, l’agence de renseignement de l’Arabie saoudite. Hier soir, des sources de renseignements ont déclaré au Sunday Express : « Nous avions appris initialement que quelque chose se passait dans la première semaine de septembre, environ trois semaines avant l’entrée de M. Khashoggi au consulat le 2 octobre, bien qu’il ait fallu plus de temps pour que d’autres détails émergent. Ces détails incluaient les ordres de capturer M. Khashoggi et de le ramener en Arabie saoudite pour un interrogatoire. Cependant, la porte semblait être laissée ouverte pour des solutions alternatives à ce qui était considéré comme un gros problème. Nous savons que les ordres ont été émis par un membre du cercle royal, mais nous n’avons aucune information directe permettant de les relier au prince héritier Mohammed ben Salmane. Est-ce que cela veut dire qu’il n’était pas à l’origine du crime ? Nous ne pouvons pas le dire ». La source haut placée affirme que le service de renseignement extérieur du Royaume-Uni, le MI6, a enjoint à ses homologues saoudiens d’annuler la mission, bien que cette demande ait été ignorée.
(Press TV, le 29-10-2018)

vendredi 26 octobre 2018

L'iPhone personnel de Donald Trump intercepté par les services de renseignement chinois, selon le New York Times...

En réaction aux accusations d’espionnage des iPhone par la Chine, Pékin a proposé aux responsables américains, dont la personne de Donald Trump, de remplacer leurs iPhone par un Huaweï de fabrication chinoise. Le journal New York Times a prétendu que la Chine et la Russie interceptaient les appels passés sur l’iPhone personnel de Trump pour tenter de mieux comprendre ses idées. Les assistants du président américains l’auraient averti que de tels appels n’étaient pas sécurisés. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a réagi ce jeudi à cette information. Elle a suggéré que le smartphone de l’un des plus grands fabricants chinois était plus sûr et pertinent. « Si vous êtes inquiets que les téléphones Apple soient interceptés, vous pouvez utiliser des Huawei » a-t-elle ironisé. Et de poursuivre : « Si vous vous en inquiétez toujours, alors vous pouvez cesser d’utiliser toutes les formes d’appareils de communication modernes et rompre tout lien avec le monde extérieur ». « J'ai le sentiment qu'aujourd'hui, aux États-Unis, certaines personnes font tout leur possible pour remporter le prix du meilleur scénario aux Oscars » a-t-elle lancé. La Russie a également rejeté les accusations d’espionnage. « Nous traitons déjà ce genre d’histoire avec un certain humour » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. Les agences d’espionnage américaines ont prétendu que la Chine et la Russie écoutaient les appels du président sur son iPhone et essayaient de déterminer ce qu’il pensait.
(Press TV, le 26-10-2018)

jeudi 25 octobre 2018

Une carte SIM compatible avec la technologie TOR pour déjouer les interceptions téléphoniques...

Des Britanniques passionnés ont créé une carte SIM « invisible ». Compatible avec la technologie TOR, elle ne permettra pas de localiser son propriétaire, rendant sa connexion plus sécurisée. La start-up britannique Brass Horn Communications a créé un prototype de carte SIM pour les communications anonymes. Basée sur la technologie TOR, souvent utilisée pour visiter le darknet et à des fins criminelles, elle permet d'empêcher tout suivi des conversations et des SMS, indique Motherboard. Grâce à la technologie TOR, l'utilisateur pourra parler au téléphone sans craindre d'être mis sur écoute. En outre, il sera difficile d'espionner le propriétaire d'une telle carte SIM via les tours de téléphonie cellulaire, car le signal sera crypté et entrelacé avec celui d'autres abonnés. Le fondateur de la startup, Gareth Llewelyn, a déclaré que la vie privée serait désormais accessible à tous. Il espère non seulement lancer la commercialisation de cette carte SIM, mais aussi étendre le réseau TOR à tout le Royaume-Uni. Selon lui, son savoir-faire sera utile aux journalistes et à leurs informateurs, aux activistes et aux personnes qui craignent pour leur vie. Récemment, le navigateur TOR est apparu sur les smartphones utilisant Android.
(Radio Sputnik, le 25-10-2018)

samedi 13 octobre 2018

Les avions américains mis en garde contre un risque de brouillage radioélectrique russe en Méditerranée orientale...

La Federal Aviation Administration (FAA) a lancé un avertissement aux avions américains survolant l’est de la Méditerranée en raison de la menace croissante des systèmes de guerre électronique russes qui pourraient perturber leurs vols, a rapporté ce jeudi le groupe médiatique IHS Janes. Selon le rapport de IHS Janes, la FAA a publié un avis aux aviateurs (NOTAM) le 9 octobre, les avertissant de « prendre conscience de la perte possible du signal du GNSS [système mondial de navigation par satellite] dans la FIR [région d’information de vol] de Beyrouth en raison d’imprévus ». Le rapport ajoute que la menace a été posée après que le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé le 2 octobre que les militaires russes déployaient à nouveau leurs systèmes de guerre électronique en Syrie.
(Press TV, le 13-10-2018)

jeudi 11 octobre 2018

Des écoutes américaines confirmeraient une opération saoudienne à l'encontre de Jamal Khashoggi...

Selon le Washington Post, le prince héritier d'Arabie saoudite aurait ordonné l'incarcération d'un journaliste saoudien récemment disparu et dont on redoute l'éventuel décès. Fer de lance de l'opposition aux autorités saoudiennes, Jamal Khashoggi est porté disparu depuis le 2 octobre. On l'a vu ce jour-là pénétrer dans le consulat d'Arabie saoudite, à Istanbul. Selon des officiels turcs, il aurait été assassiné sur les lieux. Dans son édition en ligne, le Washington Post a fait savoir mercredi que les services américains du renseignement avaient intercepté une conversation dans laquelle des officiels saoudiens évoquaient l'emprisonnement de M. Khashoggi. Selon ces écoutes, le prince héritier Mohammed bin Salman serait à l'origine d'un stratagème visant à obtenir le retour en Arabie saoudite de M. Khashoggi, domicilié aux États-Unis, pour qu'il y soit emprisonné.
(Radio Japon international, le 11-10-2018)


La Turquie a identifié huit des quinze suspects potentiellement liés à la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, a rapporté mercredi l'agence de presse étatique Anadolu. Au total, quinze citoyens saoudiens ont pénétré dans le consulat saoudien à Istanbul pendant que M. Khashoggi s'y trouvait, ont déclaré des sources au sein des forces de sécurité, citées par Anadolu. La police turque a publié le profil détaillé des huit suspects saoudiens identifiés, parmi lesquels figurent plusieurs officiels. La chaîne d’État TRT a diffusé une vidéo dans laquelle on peut voir les quinze Saoudiens en question arriver dans le pays en jet privé, puis quitter un hôtel. Le journaliste saoudien concerné a disparu le 2 octobre après être entré dans le consulat saoudien pour obtenir les documents nécessaires à son remariage avec une femme de nationalité turque. Des informations non confirmées ont indiqué que M. Khashoggi avait sans doute été tué dans le complexe diplomatique, une allégation qui a cependant été rejetée comme « infondée » par les autorités saoudiennes.
(Radio Chine internationale, le 11-10-2018)