samedi 24 décembre 2011

Le Mossad multiplierait les opérations visant à placer des écoutes sur les réseaux téléphoniques égyptiens...


Des sources égyptiennes ont fait état de plusieurs actes d’espionnage perpétrés par le service de renseignement du régime sioniste, le Mossad, depuis la victoire de la révolution égyptienne, pour s’infiltrer dans le réseau de communication de l’Égypte. Depuis le déclenchement de la révolution égyptienne, le 25 janvier, jusqu’au début de décembre 2011, 28 cas de tentatives d’infiltrations dans les réseaux téléphoniques fixes et mobiles, par le Mossad, ont été enregistrés. Toujours selon ces sources, ces écoutes visaient les entretiens des responsables de haut rang du gouvernement égyptien, les opposants et les membres des coalitions des jeunes de la révolution égyptienne. À la suite de ces révélations, des dispositifs de protection sophistiqués ont été mis en place sur les réseaux égyptiens. De plus les systèmes de communications ont été modernisés.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 24-12-2011)

vendredi 23 décembre 2011

Du matériel israélien destiné à la surveillance d'internet aurait été vendu à l'Iran...


Selon une enquête publiée par l'agence de presse économique Bloomberg, du matériel permettant la collecte de renseignements sur le réseau internet et fabriqué par une société israélienne a été, au cours de plusieurs années, transféré en Iran. L'enquête précise que le matériel avait été fabriqué par la société Allot et a pour fonction de fournir des informations sur les flux d'activité sur les réseaux. Le matériel avait été légalement livré à une société danoise. Celle-ci a systématiquement effacé, sur les emballages et le matériel, toutes traces pouvant révéler sa provenance. Puis le tout avait été ré-expédié à un certain Hussein domicilié en Iran. Selon le rapport, les sociétés israéliennes et danoises ne connaissaient le destinataire que par son prénom. On ne sait pas non plus qui étaient les clients d'Hussein et quelle a été la destination finale du matériel. Mais il est possible qu'il ait servi à réprimer les opposants à certains régimes au Proche-Orient. Le matériel en question permet en effet de stopper des messages SMS et email, et permet de suivre l'activité de certaines personnes sur le réseau internet.
(Kol Israël, le 23-12-2011)

jeudi 22 décembre 2011

Lawmakers attack government intelligence capabilities on North Korea...


Lawmakers are calling on the government to reexamine its North Korea intelligence gathering system.

During a meeting Friday of the National Assembly's special committee on the development of inter-Korean ties, ruling Grand National Party (GNP) Representative Kim Se-yeon said South Korea remains in the dark when it comes to information inside North Korea. Kim questioned whether the Unification Ministry has the capability to handle events of a contingency in North Korea.

Representative Shin Hak-yong of the main opposition United Democratic Party also criticized government agencies including the Defense Ministry and the National Intelligence Service for apparently having problems in their intelligence sharing network.

Unification Minister Yu Woo-ik and Defense Minister Kim Kwan-jin responded by promising efforts to foster experts on North Korean affairs and closely cooperate with the National Intelligence Service. Yu added he's prepared to hold talks with the North and he will take response measures while abiding by principles.

GNP Representative Ahn Hong-joon called for the government's proactive stance in order to establish new relations with North Korean successor Kim Jong-un.
(KBS World Radio, 2011-12-23)

Des systèmes d'écoutes de fabrication allemande découverts dans un district kurde de Syrie...


Les Syriens vont de surprise en surprise. Après les mesures hostiles décidées à l'encontre de leur pays par la Turquie, ou encore la Ligue arabe, ils viennent de découvrir, dans les villes frontalières, des appareils d'écoute téléphonique fabriqués en Allemagne. Ces systèmes sont installés sur les collines surplombant la ville frontalière kurdophone de Afrin. Certains éléments de ce système sont conçus pour localiser les communications et d'autres sont dotés de systèmes permettant l'écoute de communications sans fil à une distance de 40 kilomètres. Ces systèmes sont, sans aucun doute, destinés à l'opposition armée qui demande désormais l'intervention militaire de l'OTAN en Syrie.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 22-12-2011)

Mort du juge Borrel : des écoutes confirmeraient la thèse de l'assassinat...


L'armée française a été informée de l'assassinat du juge Bernard Borrel, via des écoutes de la police djiboutienne, peu après son décès, selon le témoignage d'un militaire français en poste à Djibouti à l'époque et révélé mercredi par la radio France Culture et consulté par l'AFP.

Magistrat détaché à Djibouti, Bernard Borrel a été retrouvé mort le 19 octobre 1995, le corps en partie carbonisé, en contrebas d'un ravin, à 80 km de Djibouti. L'enquête française a privilégié dans un premier temps la thèse du suicide avant de retenir celle d'un assassinat après de nouvelles expertises.

Ce témoignage provient d'un appelé en poste au sein d'une unité chargée des écoutes au sein de l'armée française à Djibouti à l'époque des faits.

"Un jour, j'ai entendu dire au centre qu'un homme avait été immolé par le feu par des personnes du nord du territoire à l'aide de jerricanes d'essence. C'était un Français qui avait été brûlé non loin du Goubet. C'était dans la ville d'Arta", a-t-il déclaré à la juge Sophie Clément en juillet.

Le corps de M. Borrel a été retrouvé près du Goubet.

"On n'était pas censé entendre les écoutes mais on vivait en permanence avec des militaires qui procédaient aux écoutes. C'était vers 11 heures-midi, je ne sais même pas si nous n'étions pas à table. L'information venait de sortir", a ajouté le témoin.

"C'était une information provenant de la surveillance des communications internes de la police djiboutienne", a-t-il précisé.


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vendredi 16 décembre 2011

Un drone américain capturé par l'Iran grâce au hacking de sa sonde GPS...


Entre stupéfaction et raillerie, la réaction occidentale à la capture du drone US par l'Iran n'a cessé de varier depuis une semaine. L'informaticien.com donne sa propre lecture de cet évènement et c'est peut-être le plus près de la réalité : « Un ingénieur iranien déclare que le drone aurait été capturé grâce à un hacking de sa sonde GPS, une faille pourtant connue des militaires américains ».

Le Christian Science Monitor vient de décrocher une belle exclusivité avec l’interview d’un ingénieur iranien en charge de trouver les secrets du drone RQ-170 Sentinel capturé par l’Iran. Cet ingénieur explique que les spécialistes iraniens de guerre électronique ont été capables de couper les communications de l’appareil, puis ont reprogrammé son GPS afin de faire croire à l’appareil qu’il allait se poser en Afghanistan.

« La navigation GPS est le point le plus faible » déclare cet ingénieur qui préfère garder l’anonymat pour des raisons évidentes. Les Iraniens ont utilisé une technique de brouillage de la liaison satellitaire, puis du « GPS spoofing » pour prendre le contrôle de l’appareil en modifiant les coordonnées de longitude et latitude au sein du drone. Ainsi, les Américains n’ont pas vu que l’appareil était hors de contrôle. Cette précision est importante car certains responsables américains s’en sont pris au président américain et aux militaires leur demandant pourquoi ils n’avaient pas détruit l’appareil afin d’éviter qu’il ne tombe aux mains de l’ennemi. Le fait que les pilotes officiels aient été complètement leurrés est une première explication.

L’ingénieur explique que ce piratage a été rendu possible par des techniques de « reverse engineering » effectuées sur des drones plus anciens capturés, photographiés ou abattus durant ces dernières années et en tirant parti de la faiblesse des signaux GPS, facilement manipulables, selon ses dires.

Plusieurs spécialistes interrogés par nos confrères ont confirmé que l’opération était possible et qu’elle était même documentée. « Je ne dirais pas que c’est facile, mais la technologie existe pour le faire » déclare Robert Densmore, un ancien officier américain spécialisé en guerre électronique.

Cette capture du drone US marque une nouvelle escalade dans la tension existant entre les États-Unis et l’Europe, d’une part, et l’Iran, d’autre part. Le Christian Science Monitor fait également référence à une autre affaire passée relativement inaperçue des médias occidentaux et qui est survenue durant l’automne. Elle concerne des déclarations du Général Moharam Gholizadeh, en septembre dernier. Ce spécialiste de la guerre électronique au ministère de l’Air iranien avait fait des déclarations assez fracassantes sur les possibilités iraniennes en matière de détournements de missiles ou de drones au travers du « re-pilotage » d’un GPS. L’interview avait été retirée du journal Fars News et le général, pourtant jeune, est mort le mois dernier d’une crise cardiaque. Plusieurs médias iraniens ont considéré ce décès comme suspect et imaginent que le général aurait pu être une nouvelle victime collatérale de la guerre sourde que se livrent les services secrets des différents pays.

Maîtrise technologique

Les Iraniens affirment qu’ils ont pratiquement percé tous les secrets du drone capturé. Le ministre de la Défense, Leon Panetta, a déclaré que les États-Unis continueraient à envoyer des drones afin de trouver des preuves d’un programme nucléaire militaire. Toutefois, le fait que les drones soient vulnérables devrait certainement compliquer le travail. Si certains commentateurs américains sont sceptiques, voire ironiques, quant à la maîtrise technologique des Iraniens, ils ne constituent pas la majorité. En effet, la plupart des observateurs considèrent désormais que l’Iran est à un niveau technologique très élevé, en témoigne le hack des certificats qui a permis notamment de retrouver les comptes email de 300 000 ressortissants iraniens. Plusieurs spécialistes ont estimé que cette attaque était, à l’instar de Stuxnet, de nature étatique et provenait d’Iran.

Le programme de surveillance et de capture des drones aurait démarré en 2007 et a été rendu public en 2009. Jusqu’à présent les captures et les destructions avaient été réalisées par des moyens conventionnels. L’utilisation de ce « hack » est une nouvelle illustration des avancées considérables réalisées par l’Iran en matière informatique.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 16-12-2011)

jeudi 15 décembre 2011

Les Occidentaux en passe de déployer une station d'écoutes en Jordanie, à proximité de la frontière syrienne...


La semaine dernière, selon un site jordanien, des officiels occidentaux ont demandé au roi Abdallah II l’autorisation d’installer une station de communications et d’écoutes électroniques, près de la frontière syrienne, afin d'inciter les officiers supérieurs syriens à renverser Bachar Al-Assad ou, tout du moins, à se rebeller contre le régime baasiste. Un poste de commandement de l’OTAN aurait été implanté près du village d’Al-Houshah, à quelques kilomètres de la base aérienne Roi Hussein située à Mafraq, à 10 kilomètres de la Syrie. Un avion américain en provenance d’Iraq aurait déposé des militaires américains sur la base aérienne Prince Hassan, à une centaine de kilomètres de Mafraq. La base aérienne de Mafraq est périodiquement utilisée, depuis les années 60, comme centre d’entraînement d’opposants syriens par la CIA, le MI-6 et l’Aman, le service de renseignement militaire israélien. La plupart des opérations de déstabilisation de la Syrie - coups d’États militaires, terrorisme, soulèvements - y ont été organisées avec des officiers félons ou avec les Frères musulmans. La dernière en date, en mars dernier - la manifestation sanglante de Deraa, à quelques kilomètres de là - rappelle l’opération Straggle montée en 1956, par les mêmes services secrets, pour renverser un gouvernement syrien dit pro-soviétique...
(La voix de la République islamique d'Iran, le 15-12-2011)

mardi 13 décembre 2011

Un logiciel utilisé par les drones américain en passe d'être décoder par l'Iran...


Un député iranien a déclaré lundi que l'armée iranienne comptait lancer une rétro-ingénierie sur le drone américain abattu par la défense aérienne iranienne la semaine dernière, a rapporté lundi la chaîne de télévision Press TV. Le vice-président de la commission sur la Sécurité nationale et la Politique étrangère du Majlis, le parlement, Hossein Ebrahimi, a déclaré que compte tenu des capacités scientifiques de son armée, l'Iran dupliquerait le drone américain dans un avenir proche, selon le média. Par ailleurs, un autre député iranien, Parviz Sorouri, a déclaré lundi que l'Iran était en phase finale de décodage du logiciel d'un drone américain et trouverait son mécanisme de fonctionnement dans un avenir proche.
(Radio Chine international, le 13-12-2011)

samedi 10 décembre 2011

Les structures de la CIA au Liban dévoilées par un député du Hezbollah...


Après le démantèlement de réseaux d’espionnage opérant pour le compte des services de renseignement américains au Liban et les révélations faites, ces derniers mois, par le Hezbollah, sur les noms des officiers libanais agissant pour le compte de la CIA, la résistance islamique est allée encore plus loin en dévoilant des informations secrètes sur la structure de cette agence au Liban. S’exprimant à la chaîne de télévision Al-Manar vendredi soir, le député du Hezbollah au parlement libanais, Hassan Fadlallah, a fourni les noms, les dates de naissances, les surnoms des agents, le mécanisme de leur action, et les objectifs de leur recrutement. La résistance islamique a dévoilé, en détails, l’action de renseignement de la CIA à partir d’un siège permanent dans l’un des bâtiments appartenant à l’ambassade américaine à Awkar. À partir de ces bureaux sont dirigés et commandés de nombreux réseaux répartis sur le sol libanais, dans les différents secteurs : politique, social, pédagogique, sanitaire, médiatique, militaire… S’agissant de la structure de ce bureau, Hassan Fadlallah a indiqué que son directeur est l’officier Daniel Patrick McFeely, né le 29-6-1966. Il a succédé à Louis Kahi, qui a quitté ce poste début 2009. Selon le reportage diffusé par Al-Manar, McFeely usurpe l’identité d’un diplomate travaillant à l’ambassade américaine et dirige une équipe de dix officiers, chargée de commander l’action d’espionnage au Liban et de poursuivre les réseaux sécuritaires appartenant aux renseignements américains. Ils opèrent tous sous le titre de diplomate à l’ambassade américaine, mais d’autres officiers viennent souvent de l’extérieur pour une courte période, quelques semaines ou quelques mois, afin d’exécuter une mission bien déterminée et de partir ensuite. Parmi ces officiers, le reportage a cité : Rosendo Cedano, Chuck Lisenbee, Sarah Getter, ainsi que d’autres officiers agissant sous de faux-noms tels que Nick, Jim, Yousef, Lisa et John. La résistance islamique a également révélé le programme d’action des agents dont les lieux des rencontres entre les officiers et les agents, dans des lieux publics, comme Starbox, McDonalds, Pizza Hut, ainsi que des rencontres tenues dans la voiture d'officiers portant une plaque diplomatique de l’ambassade américaine. Le reportage a souligné que le bureau de renseignement américain au Liban recrute des gens parmi les différentes classes sociales libanaises et charge les agents de recueillir des renseignements sur tout ce qui se rapporte aux membres et aux responsables du Hezbollah : leurs numéros de téléphone, leurs adresses, les écoles de leurs enfants, leurs difficultés financières, les noms des responsables du Hezbollah dans les villages, les armes en leur possession, les dépôts d’armes, les structures logistiques de la résistance, les cadres recherchés par les Israéliens afin de les assassiner. Ce même reportage souligne que, depuis la guerre de juillet 2006, les renseignements américains ont mobilisé leurs agents pour détecter toute action de la résistance. Ils fournissaient aux Israéliens toutes les informations sur le terrain permettant aux sionistes de bombarder certains immeubles et cibles civiles. Les Américains basés à Awkar ont demandé à leurs agents et espions des informations sur les institutions médicales, sociales et financières réparties sur tout le territoire libanais. Dans certains cas, les renseignements américains mettaient à la disposition des officiers israéliens certains réseaux de la CIA. Et de dévoiler l’ampleur de la corruption financière au sein de la CIA, les officiers confisquant l’argent réservé à leurs espions. Enfin, le député Hassan Fadlallah a appelé l’État libanais à convoquer officiellement l’ambassadrice américaine à ce sujet.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 10-12-2011)

vendredi 9 décembre 2011

Les opérations imputées au Mossad : légendes ou réalité ?


À en croire les médias internationaux, à chaque fois qu’un terroriste, espion ou spécialiste du nucléaire décède, c’est le Mossad qui en est responsable. L’aura qui entoure l’institut israélien pour les renseignements et les affaires spéciales est si grande qu’on lui prête des opérations aux quatre coins du monde. Les dernières en date ont eu lieu ces dernières semaines en Iran et au Liban, où des explosions mystérieuses ont touché des sites stratégiques. Hamodia recense quelques-unes des opérations imputées au Mossad depuis sa création en 1951.

« Faute de ruses, un peuple tombe » : la devise du Mossad tirée des Proverbes du roi Salomon correspond parfaitement à l’image que le monde se fait de l’agence d’espionnage israélienne. « Rusée » est effectivement l’un des adjectifs qui lui convient le mieux. À tel point qu’à chaque fois qu’on entend parler d’une explosion mystérieuse ou d’un scientifique éliminé dans son sommeil, les médias internationaux se pressent de chercher l’empreinte du Mossad et, en général, de la trouver.

« Selon des informations provenant de l’étranger » : ces quelques mots accompagnent régulièrement les articles publiés par la presse israélienne lorsqu’elle fait état d’opérations menées à l’extérieur des frontières israéliennes que le Mossad ne revendique pas ou refuse de revendiquer ou encore n’a pas besoin de revendiquer, n’étant aucunement impliqué… Car si le Mossad ne dément ni ne confirme jamais son implication, il est prêt, lorsque c’est dans l’intérêt de l’État, à endosser la responsabilité de certaines opérations comme l’alya des Juifs du Maroc dans les années 1956-1964, l’infiltration d’espions du Mossad au Soudan et en Éthiopie pour faciliter l’alya des Juifs d’Éthiopie, la capture du criminel nazi Adolf Eichmann en Argentine, l’élimination des terroristes de Septembre noir, responsables de la mort des onze sportifs israéliens aux Jeux olympiques de Munich, l’affaire des vedettes de Cherbourg…
Mais le plus souvent, seuls les médias étrangers affirment clairement que le Mossad est derrière telle ou telle opération.

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mercredi 7 décembre 2011

Un nouveau système d'espionnage israélien découvert au Sud Liban...


Le 3 décembre la résistance islamique a découvert un dispositif d’espionnage installé au Sud Liban et destiné à espionner le réseau de télécommunication du Hezbollah. Dès sa découverte l’entité sioniste l’a fait exploser. Un quotidien libanais arabophone a recueilli des informations sur ce dispositif. Le dispositif d’espionnage israélien découvert par la résistance islamique au Sud Liban la semaine dernière, servant à espionner le réseau de télécommunication, a été installé après la guerre de juillet 2006. Sachant que la région où il se trouvait, en l’occurrence entre Srifa et Deir Keyfa dans le Caza de Tyr, avait été occupée par les soldats israéliens durant un certain temps. Le dispositif est de grande taille et comprend trois parties : Un appareil d’écoute et de diffusion, de grandes batteries, un appareil de retransmission qui capte les informations émises par le premier. Son installation nécessite une vingtaine de personnes au moins et plusieurs jours de travail, ce qui n’est pas faisable de nos jours car cette région est sous haute surveillance de la part de la FINUL, de l’armée libanaise et de la résistance. Le dispositif a été retrouvé dans une oliveraie. Sur le flan d’un mur, a été installé le premier appareil, dans un trou de deux mètres, puis branché aux fils du réseau de télécommunication de la résistance. À trois mètres de ce dernier a été installée la batterie, à une profondeur de 60cm. Elle permet d'alimenter les autres appareils pour une durée d’une quinzaine d’années. L’appareil de retransmission a été installé sur la colline d’en face et semblait être dirigé vers la montagne de Cheikh, dans le Golan syrien occupé, où se situe l’un des plus importants centres d’écoutes et d’espionnage dans la région. Bien que la région soit souvent fréquentée par ses habitants qui y possèdent des vignobles et des oliveraies, ce n’est que lorsqu’un groupe de résistants qui exploraient l’endroit pour examiner le réseau ont découvert le dispositif que les drones israéliens l’ont fait exploser. Ils ont attendu qu’il s’éloigne pour le faire. Ce qui distingue ce dispositif par rapport à ceux découverts l’an dernier dans la montagne du Barouk, et de Sannine est qu’il a la capacité d’autodestruction. Celle-ci se déclenche une fois reçu le signal émis par les drones d’espionnage. Il semble que de nombreux dispositifs similaires soient implantés au Sud Liban et que la résistance est en train de les rechercher. Deux autres dispositifs avaient été découverts en octobre 2009 et décembre 2010, dans le village de Wadi Al-Qaysiyya, et près de la région de Marjeyion.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 07-12-2011)

dimanche 4 décembre 2011

Le renseignement électronique à l'origine du démantèlement d'un réseau de la CIA au Liban et en Iran...


La revue américaine Time et l’institut Hadson ont indiqué que le démantèlement d'un réseau de la CIA au Liban et en Iran, constitue un coup dur pour le service de renseignement américain. À ce propos, un ancien agent de la CIA au Liban, Robert Baer, a déclaré : « L’agence en question n’a pas fait de commentaire pour l’instant, mais j’ai entendu dire que la CIA a reçu un coup dur et qu’elle tente toujours de comprendre ce qui s’est vraiment passé ». Pour Baer, le coup que la CIA a reçu au Liban en mai dernier, était encore plus sérieux que l’incident iranien, et la CIA évalue toujours les dégâts, un processus qui pourrait nécessiter des années. Le rédacteur des questions de renseignement au quotidien Time a souligné que le Hezbollah a réussi à démasquer les agents américains à travers l’analyse des communications, expliquant qu’il s’agit d’une action de renseignement électronique qui utilise un programme informatique capable de fouiller dans des trillions de Gigabits de données de communications téléphoniques, à la recherche d’appels non habituels, comme une série de courts contacts, et à travers l’analyse des rapports GPS liés aux sociétés de communications téléphoniques.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 03-12-2011)