mardi 21 février 2012

Israël aurait décidé unilatéralement de mener des frappes militaires contre les installations nucléaires iraniennes...



La situation au Moyen-Orient a rarement été aussi explosive. Non seulement un vent de révolution, qui n'a rien de vraiment spontané, souffle sur le monde arabe, mais Israël semble avoir décidé unilatéralement de frapper militairement les installations nucléaires iraniennes. À tel point que certains experts s'accordent à dire que la question n'est plus de savoir si Israël frappera l'Iran, mais quand ?

Jusqu'à maintenant l’État hébreu s'était limité à des opérations clandestines visant à saboter ou tout du moins à ralentir l'avancée du programme nucléaire iranien. Téhéran de son côté multiplie les opérations visant à disséminer et à renforcer ses installations afin de rendre beaucoup moins efficaces d'éventuelles frappes.

Bien que se refusant pour le moment à envisager l'option militaire, Washington renforce considérablement son dispositif militaire dans la région. Son principal souci étant le risque que l'Iran décide de bloquer le détroit d'Ormuz par lequel transite 20% du commerce mondial et 40% des exportations de pétrole brut.

Tout se jouera dans les prochains mois puisque, selon les spécialistes, pour que les frappes israéliennes soient efficaces il faut qu'elles aient lieu avant l'été.

Cette montée en puissance est telle que tous les indices indiquant l'imminence de telles opérations sont aisément détectables par une simple lecture de la presse internationale. C'est précisément ce que vous propose ce Renseignor hors-série.




Télécharger Renseignor hors-série...



lundi 20 février 2012

Quand Pékin qualifie de terroristes les Gardiens de la révolution islamique d'Iran...



Est-ce un lapsus ( révélateur ou non ) ?

Au plus grand étonnement des auditeurs, lors du bulletin d'informations de Radio Chine international diffusé le 20 février à 0900 UTC le présentateur a qualifié de terroristes les Gardiens de la révolution islamique d'Iran...

Ci-dessous la transcription ainsi qu'un lien permettant d'écouter le MP3 :

Les forces terrestres des Gardiens de la révolution iranienne ont entamé dimanche une nouvelle série d'exercices militaires dans le centre de l'Iran. C'est ce qu'a rapporté l'agence de presse officielle iranienne IRNA. Le commandant des forces « terroristes » ! des Gardiens de la révolution a déclaré que les unités d'infanterie et les bataillons des forces volontaires prendront part à ces manœuvres de deux jours. Il avait déclaré samedi que l'objectif de ces nouveaux exercices serait d'améliorer les préparations de combat des Gardiens de la révolution et de démontrer leurs capacités d'affronter les menaces des ennemis hors de la région. Les forces terrestres des Gardiens de la révolution avaient organisé, début février deux exercices militaires dans les eaux du sud de l'Iran et près du détroit stratégique d'Ormuz. Selon lui les Gardiens de la révolution sont près à riposter à tout acte d'agression contre l'Iran.
(Radio Chine international, le 20-02-2012)



Ecouter le bulletin en langue française...


mardi 14 février 2012

Le Mossad de retour en Tunisie...


Le Mossad a intensifié ses activités en Tunisie après la révolution du 14 janvier qui a renversé le régime du président déchu Ben Ali. « Les services du Mossad œuvrent, en collaboration avec la CIA, pour renouveler les activités de leur réseau d’espions en Tunisie après la révolution » a écrit le journal tunisien Al-Mousawwer dans son numéro paru ce lundi. L’article intitulé «Danger: le Mossad intensifie ses activités, après la révolution, à Tunis, Djerba et Sousse » recueille ses informations du centre israélien "Java" pour les études et les recherches et selon lequel les espions du Mossad se sont répartis dans plusieurs villes tunisiennes, de sorte que chaque branche est chargée d’une mission distincte de l’autre. La branche de la capitale,Tunis, est, semble-t-il, chargée de "capter" des objectifs en Algérie, alors que celle de l’ile de Djerba, située à 500 Km au sud-est de la capitale, s’occupe de la Libye, et celle de la ville de Sousse, à 150 km à l’est de Tunis, se doit d’espionner les affaires locales. En Tunisie, les espions israéliens œuvrent pour créer des réseaux terroristes tout en surveillant les activités palestiniennes en Tunisie, ainsi que les mouvements islamistes salafistes. Les partis de l’opposition tunisienne, hostiles au processus de paix avec Israël, se trouvent aussi dans leur collimateur. Selon le journal, le Mossad est parvenu à semer la zizanie en Tunisie, avant et après la révolution, dans le but, entre autre, de torpiller toute démarche visant à instaurer des alliances stratégiques avec des parties considérées par Tel-Aviv et Washington comme étant insoumises. Il faut croire qu’il s’agit principalement de l’Iran et de la Syrie. L’une des missions de ce service fondé en 1949, consiste aussi à sauvegarder les intérêts des différentes communautés juives dans ces pays. Alors que le régime tunisien était en train de tomber, le Mossad israélien a évacué une dizaine d’Israéliens qu’il a présentés comme étant des touristes et soupçonnés de faire partie de ses membres. En février, un ancien ministre de l'Interieur tunisien, Tahar Belkhodja, a révélé que c’était le Mossad qui formait la sécurité présidentielle de Ben Ali. En Avril 2011, un ancien garde du corps du président tunisien déchu, a dévoilé, dans une vidéo qu’il a publié après la révolution du 14 janvier, que Leïla Trabelsi, l'épouse de Ben Ali, était un agent du Mossad depuis 1990, et qu’elle était impliquée dans l’assassinat de dirigeants de l’Organisation de libération de la Palestine en Tunisie, au début des années 90 du siècle dernier. Une accusation similaire porte sur Ben Ali, aussi. Et puis, le mois de juin dernier, des informations diffusées sur Youtube ont fait état de l’arrestation d’un nombre non précisé de snipers membres du Mossad.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 14-02-2012)

lundi 13 février 2012

Israël ne partage plus avec les États-Unis ses renseignements concernant l'Iran...


Newsweek s'appuie sur des sources officielles à Washington et affirme qu'au cours de sa dernière visite aux États-Unis le chef du Mossad, Tamir Pardo, a tenté de vérifier quelles seraient les conséquences d'une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes sans le soutien américain. On sait que des divergences de vue existent entre Israël et les États-Unis sur la façon d'aborder la question iranienne, mais il s'avère à présent qu'à Jérusalem l'option d'une attaque israélienne est plus que jamais à l'ordre du jour. En effet, si l'on en croit les médias américains, les responsables israéliens tentent à présent de vérifier quelles pourraient être les conséquences d'une action militaire unilatérale contre l'Iran. Un article publié aujourd'hui par le magazine Newsweek révèle en effet que le chef du Mossad, Tamir Pardo, était il y a quelques semaines aux États-Unis précisément pour obtenir une réponse à cette question. Selon Newsweek l'administration américaine ne partage pas le point de vue israélien selon lequel il faut stopper à n'importe quel prix les efforts iraniens de se doter de l'arme nucléaire. Washington estime au contraire qu'il faut maintenir les sanctions qui ont pour objet de provoquer un effondrement de l'économie iranienne tout en préservant l'économie mondiale et éviter ainsi une crise pétrolière internationale. C'est dans ce contexte que le magazine revient sur la visite aux États-Unis du chef du Mossad, une visite révélée inopinément lors d'un débat au sénat. Aujourd'hui le magazine cite des responsables américains qui ont suivi la visite de Tamir Pardo. Selon ces derniers, le chef du Mossad aurait entre autres tenter d'obtenir des responsables américains des réponses sur le dossier iranien. Quelle est la position des États-Unis sur une éventuelle attaque sur les sites nucléaires iraniens ? Quelle serait la réaction de Washington si Israël lançait tout seul une attaque ? aurait demandé Tamir Pardo à ses interlocuteurs. Et Newsweek de conclure que depuis quelques temps Israël ne partage plus ses informations et ses renseignements avec les États-Unis. Selon le magazine, ce serait la raison pour laquelle le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, serait parvenu à la conclusion qu'Israël pourrait attaquer l'Iran d'ici le mois de juin prochain.
(Kol Israël, le 13-02-2012)

mercredi 1 février 2012

Des associations algériennes seraient financées par la CIA...


La secrétaire générale du parti des travailleurs algériens, Louisa Hanoune, a accusé l’agence américaine de renseignement, la CIA, de financer quatre associations des droits de l’Homme. Selon le site en ligne du quotidien arabophone londonien Al-Qods Al-Araby, Hanoune a affirmé détenir des documents qui attestent ses accusations, nommant, parmi ces quatre organisations, l’Association nationale pour la défense des droits de l’Homme et SOS disparus. Elle en a appelé à couper la voie aux tentatives d’États et d’organisations étrangères finançant les campagnes de candidats aux élections qui devraient être organisées le mois de mai prochain. « Ceci aboutira à servir des intérêts et des enjeux étrangers, dans une tentative d’assimiler la situation en Algérie à celle de la Tunisie et de l’Égypte » explique-t-elle. Et d’ajouter que certaines administrations l’ont contactée, lui demandant d’envoyer des députés et des élus de son parti en Amérique pour prendre des leçons, entre autres, sur les facultés d’orateurs et la façon de s’adresser au public. Mais elle a dit constater que le responsable d’un parti politique algérien est rentré des États-Unis avec un discours totalement différent de ce qu’il était. Le mois de décembre dernier, cette dirigeante syndicaliste avait dévoilé que Washington a préparé un conseil transitoire pour l’Algérie, avec la complicité de « parties intérieures », précisant avoir recueilli ses informations du dirigeant de l’Union syndicale des travailleurs aux États-Unis, Alain Benjamin. Elle en a appelé à l’introduction de véritables réformes, afin de ne pas donner l’occasion aux puissances occidentales de venir, prétextant le rendez-vous des élections législatives prochaines, s’ingérer dans nos affaires internes. Hanoune suspecte le CNT libyen d’être de mèche avec les Américains.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 01-02-2012)

Le directeur du Mossad s'est rendu à Washington afin d'évoquer une frappe contre les installations nucléaires iraniennes...


Tamir Pardo, le chef du Mossad, les services de renseignement israéliens, s'est rendu dimanche à Washington pour discuter d'une possible attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, ont révélé, mardi 31 janvier, des médias israéliens. Selon la deuxième chaîne de télévision privée israélienne, ce genre de visite du chef du Mossad est habituellement tenue secrète. Mais l'information a été divulguée accidentellement par la présidente de la Commission du renseignement du Sénat américain, la démocrate Dianne Feinstein, lors d'une audition de cette commission. Au cours de cette audition retransmise par une chaîne de télévision américaine, Mme Feinstein a révélé avoir eu un entretien avec M. Pardo qui a également rencontré le chef de la CIA, David Petraeus.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 01-02-2012)