jeudi 15 novembre 2018

Perturbation des signaux GPS durant les dernières grandes manœuvres de l'OTAN en Norvège...

Des rapports faisant état de problèmes dans les systèmes de communication sont apparus dans la phase finale des manœuvres de l’OTAN Trident Juncture et, selon les médias, il se pourrait que la Russie ait quelque chose à voir avec ces défaillances. Au cours des exercices militaires organisés en Norvège, considérés comme les plus importants de l’Alliance atlantique depuis la fin de la Guerre froide, des pilotes norvégiens et finlandais ayant participé aux opérations ont signalé des interruptions du signal GPS dans les régions septentrionales de leurs pays, rapporte le journal Business Insider. Bien que les raisons de la perte de signaux dans les derniers jours des manœuvres demeurent inconnues, plusieurs médias pointent du doigt la Russie. Selon eux, Moscou aurait pu intervenir parce qu’elle s’inquiétait des manœuvres militaires se déroulant près de ses frontières. Citant en particulier les propos d’un responsable de la compagnie aérienne Wideroe, le journal rapporte que début novembre, les pilotes ont été confrontés à une perte de signaux GPS dans la région de Finmmark, dans le nord de la Norvège, près de la frontière russe. Toutefois, il convient de noter que le représentant officiel de la société a souligné qu’il ne souhaitait pas spéculer sur les causes de la disparition du signal et qu’il n’avait même pas mentionné la Russie dans son communiqué adressé aux médias. Dans le même temps, Wenche Olsen, directeur de l’Autorité norvégienne de l’aviation civile, a déclaré à The Barents Observer : « Il est difficile de dire quelles en auraient été les causes, mais il y a de bonnes raisons de penser que cela aurait pu être lié à des activités militaires en dehors des frontières norvégiennes ». Malgré les divers points de vue exprimés, le Barents Observer affirme que la Russie a beaucoup investi dans le matériel de guerre électronique et que le pays aurait entraîné ses forces à bloquer les signaux cellulaires, radio et GPS. Cependant, ces informations n’ont encore été officiellement confirmées par aucune des parties.
(Press TV, le 15-11-2018)

samedi 3 novembre 2018

Intensification des vols d'avions espions étrangers à proximité des frontières russes...

Dix-sept avions étrangers ont été repérés au cours des sept derniers jours alors qu’ils effectuaient des vols de reconnaissance près de la frontière russe, a annoncé vendredi le journal officiel des forces armées russes Krasnaya Zvezda dans son infographie hebdomadaire. Les données révèlent que des avions de combat de la Russie étaient intervenus quatre fois pour empêcher que ses frontières ne soient franchies par des avions étrangers au cours de la semaine écoulée. Ce n’est pas la première fois que l’armée russe repère des avions d’espionnage étrangers. Seize avions étrangers avaient déjà été repérés la semaine précédente alors qu’ils menaient des activités de reconnaissance près de la frontière russe. Ces derniers mois, on assiste à une intensification des vols d’avions espions étrangers à proximité des frontières russes. Un drone stratégique américain a effectué, le 27 octobre, une mission de reconnaissance à proximité des régions russes de Kaliningrad, Saint-Pétersbourg et Pskov. Selon l’agence de presse russe Sputnik, le drone a décollé de la base aérienne de Sigonella, en Sicile, avant d’effectuer une mission à proximité des régions russes de Kaliningrad, Saint-Pétersbourg et Pskov. En septembre, un drone de reconnaissance américain a suivi le passage de navires de la marine ukrainienne sous le pont de Crimée. Le ministère russe a à plusieurs reprises demandé au Pentagone de faire cesser les vols de ces appareils le long des frontières russes, mais la partie US refuse de le faire.
(Press TV, le 03-11-2018)

vendredi 2 novembre 2018

Un logiciel 3D utilisé par les services de renseignement sud-coréens pour évaluer l'état de santé de Kim Jong-un...

Le Service national du renseignement (NIS) est capable d’évaluer l’état de santé du dirigeant nord-coréen, à l’aide d’un programme 3D. C’est ce qu’il a annoncé mercredi lors de l’audit parlementaire de son activité. Selon le NIS, ce dispositif de pointe permet de scanner à 360 degrés la corpulence de Kim Jong-un uniquement sur la base de vidéos, et d’analyser par conséquent son évolution. Le programme permet, par exemple, de détecter des problèmes de dos ou de prostate lorsqu’il se déplace avec les mains derrière le dos. Le renseignement sud-coréen a tout de même affirmé que Kim était en relativement bonne santé, malgré ses antécédents familiaux comme l’hypertension et le diabète.
(Radio Corée internationale, le 02-11-2018)