dimanche 31 janvier 2010
Après la mort de Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, les services secrets israéliens une nouvelle fois soupçonnés...
Le décès par électrocution et strangulation dans une chambre d'hôtel de Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh le 20 janvier 2010, à peine 24 heures après son arrivée à Dubaï, montre du doigt une seconde fois en une semaine, les services secrets israéliens. Résidant habituellement en Syrie, la victime, un des dirigeants de la branche armée du Hamas, aurait notamment été l'organisateur du trafic d'armes entre le Soudan et Gaza.
De même, après l'attentat qui a coûté la vie à Massoud Ali Mohammadi, le 12 janvier 2010 à Téhéran, les soupçons se sont rapidement portés vers les services secrets israéliens. Ces derniers, ce n'est plus un secret, ont parmi leurs principaux objectifs de ralentir, perturber, voire interrompre, le programme nucléaire iranien. Pour cela tous les coups semblent permis. Si Tsahal n'a pas encore effectué de raids destructeurs contre les installations iraniennes, les services secrets de l'État hébreu auraient enlevé, voire fait disparaître, certains spécialistes iraniens du nucléaire. Pour la radio iranienne l'implication de Tel Aviv ne fait aucun doute. Et de rappeler les différentes opérations du genre imputées aux services israéliens.
AC.
À lire également en langue anglaise l'article du Times on line : Israel's history of state-sponsored assassination
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Israël a de lourds antécédents dans l’assassinat de scientifiques nucléaires. L'État hébreu est passé maître dans l'art d'entraver les démarches entreprises par les pays islamiques et arabes pour développer des programmes nucléaires ou balistique.
À l'appui de documents et de preuves existants, le site web Tabnak fait le point :
Lorsque les États-Unis à l'époque de Richard Nixon, ont donné leur feu vert à la vente d’un réacteur atomique à l'Égypte pour produire de l’électricité, il ne s'est pas passé un an avant que, sous les pressions d'Israël et de ses puissants lobbies aux États-Unis, ce contrat soit annulé.
Israël est derrière le meurtre de l’experte nucléaire égyptienne Mme Samira Moussa, en 1952 aux États-Unis.
En 1960, Israël a infiltré un espion allemand dans le projet balistique de l'Égypte et il est parvenu à détruire ce projet comme il a détruit l’usine Al-Rabitah en Libye.
Dans les années 60, l'Égypte a lancé un projet de missile sol-sol, en collaboration avec des experts allemands. Peu de temps après Israël est passé à l'acte pour l'entraver et l'expert allemand qui collaborait avec l'Égypte dans ce projet, a disparu sans laisser la moindre trace.
Après l’accord conclu en 1967 entre l’Iraq et la France pour l’achat de deux réacteurs atomiques, des agents israéliens ont saboté ces réacteurs à Toulon et le contrat en question a été déclaré « nul et non avenu ».
Le scientifique nucléaire égyptien Samir Najib a été assassiné en 1967 à Detroit, par Israël.
Israël se trouve aussi derrière l'affaire du meurtre du scientifique égyptien, expert en télécommunications, Saïd Badir, tué en 1980.
En 1980, Israël a assassiné le Dr Yahya Al-Mashad, un éminent scientifique égyptien, à l’hôtel Le Méridien, à Paris.
En 1981, Israël a attaqué le réacteur atomique irakien d’Osirak et l’a totalement détruit.
En 2007, Israël a lancé un raid aérien contre des bâtiments dans le désert de Deir Al-Zor, lesquels étaient supposés abriter des installations atomiques syriennes.
Israël est derrière l’assassinat, en 2008, du général Mohammad Suleiman, une éminente figure militaire et sécuritaire syrienne. Certaines sources médiatiques israéliennes voyaient en lui le responsable du projet atomique de Deir Al-Zor, dans l’est du pays.
Selon des sources officielles, en parallèle aux tentatives d'infiltration dans les projets nucléaires iraniens, Israël a aussi essayé d'identifier les scientifiques nucléaires iraniens pour les enlever ou les assassiner.
Israël est le seul régime dans le monde qui élimine les scientifiques nucléaires des pays arabo-islamiques pour entraver leurs projets.
Il est à noter que l’assassinat du professeur Massoud Ali Mohammadi a des analogies avec l'attentat qui a coûté la vie à Imad Moughniyeh, leader militaire du Hezbollah, en Syrie...
(La voix de la république islamique d'Iran, le 13-01-2010)
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