Les dernières révélations des documents fournis par l'ancien agent de la NSA Edward Snowden indiquent que les services secrets britanniques surveillent de très près leurs intérêts sur le continent africain. Ces services secrets ont en effet espionné vingt pays africains entre 2009 et 2010. Chefs d’États, ministres, opposants, diplomates ou encore hommes d'affaires, la liste est longue. Selon le journal Le Monde et le site d'informations The Intercept le GCHQ, l'antenne des services secrets britanniques, a intercepté leurs conversations. C'est le cas du président angolais José Eduardo dos Santos dont les informations ont été partagées avec les États-Unis, du chef de l’État congolais Joseph Kabila et de son entourage, notamment son conseiller spécial Augustin Katumba Mwanke très impliqué dans les contrats miniers. Le GCHQ intercepte aussi les conversations téléphoniques du président togolais Faure Gnassingbé ou encore du chef d’État de la Sierra Leone Ernest Bai Koroma. Les services de renseignement et les groupes rebelles sont aussi surveillés de très près. Le GCHQ s'intéresse aux services de renseignement libyens, mais aussi aux groupes rebelles au Soudan et au Tchad. Autres cibles, l'armée nigériane, mais aussi les membres du Mouvement d'émancipation du delta du Niger. Une surveillance renforcée après que ce groupe armé a pris en otage un Britannique. Un groupe réputé pour ses attaques contre les plateformes pétrolières, le MEND menaçait les intérêts de la Grande-Bretagne. Les opérateurs téléphoniques ne sont pas épargnés. C'est le cas par exemple du Sud-Africain MTN, mais aussi de France Telecom et d'Orange.
(Médi-1, le 08-12-2016)
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