Il y a quelques jours le site The Intercept révélait, sur la base de nouveaux documents Snowden, que les États-Unis écoutaient et stockaient l'intégralité des communications de deux pays, dont les Bahamas. Les signataires de l'article, dont le journaliste Glenn Greenwald, avaient choisi de ne pas nommer le second pays, citant des raisons de sécurité. Il explique cependant qu'il est possible d'obtenir le nom du pays à travers l'analyse des documents imparfaitement censurés ainsi que de corrélations avec d'autres documents Snowden précédemment publiés. Cette décision avait rendu passablement furieux le tenancier du compte Twitter de Wikileaks, vraisemblablement Julian Assange. S'en était suivi une passe d'armes entre Glenn Greenwald et Wikileaks, le second reprochant au premier de bafouer les droits des citoyens du pays dont il avait choisi de taire le nom. Au terme de cet échange virulent, le site annonçait qu'il publierait d'ici à 72 heures le nom du pays intégralement espionné. Dont acte : dans un communiqué signé de M. Assange publié ce vendredi 23 mai sur le site, Wikileaks affirme que ce pays est l'Afghanistan. Le site qui s'est notamment rendu célèbre par ses fuites de documents diplomatiques et qui ne semble pas avoir accès aux documents Snowden, n'explique pas comment il a réussi à obtenir le nom de ce pays, invoquant la protection des sources.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 23-05-2014)
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