Des sociétés américaines et israéliennes livrent des équipements d'espionnage sophistiqués à des pays accusés par des militants sociaux de violer les droits de l'Homme, a annoncé jeudi l'agence d'information United Press International. Ces équipements sont utilisés pour surveiller illégalement le comportement de milliers d'utilisateurs d'Internet. L'agence indique, citant un rapport de l'ONG de défense des droits de l'homme Privacy International, que des compagnies américaines et israéliennes vendent ce type de matériel au Kazakhstan, à l'Ouzbékistan et à d'autres pays d'Asie centrale où ces droits sont constamment bafoués. Privacy International pointe notamment les sociétés américaines Nice Systems et Netronome, ainsi que la compagnie israélienne Verint Systems. Il s'agit d'entreprises spécialisées dans le développement et la production d'équipements de télécommunications utilisés pour enregistrer les conversations téléphoniques et vidéo, ainsi que pour contrôler les opérations boursières. D'après les défenseurs des droits de l'homme, ces équipements permettent aux autorités du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan et d'autres pays d'Asie centrale d'intercepter le courrier électronique, de procéder à des écoutes téléphoniques de simples citoyens et de déterminer les sites internet qu'ils visitent. Privacy International a obtenu un commentaire de la part de Nice Systems. La société indique notamment qu'elle traite avec les pays avec lesquels Israël l'autorise à entretenir des rapports commerciaux.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 21-11-2014)
mercredi 3 décembre 2014
lundi 4 août 2014
Des communications téléphoniques de John Kerry auraient été interceptées par les services de renseignement israéliens...
Un nouveau scandale d'écoute d'un haut responsable politique a été révélé au grand jour. Ce n'est pas n'importe quel responsable politique puisqu'il s'agit du secrétaire d’État américain John Kerry. Son téléphone a été écouté pendant plusieurs mois par les services secrets israéliens pendant qu'il menait les négociations entre l’État hébreu et les Palestiniens. Des révélations de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
(Médi-1, le 04-08-2014)
(Médi-1, le 04-08-2014)
mercredi 16 juillet 2014
La Russie va réactiver l'ancien centre écoute de l'URSS implanté au sud de La Havane...
Moscou et La Havane ont donné leur accord de principe pour rouvrir la base de Lourdes, à Cuba, utilisée pendant la Guerre froide pour espionner les États-Unis et dont l'activité était gelée depuis 2001. « La Russie va rouvrir une station d'écoutes basée à Cuba et utilisée pendant la Guerre froide pour espionner les États-Unis » a annoncé mercredi le quotidien russe Kommersant quelques jours après la visite du président Vladimir Poutine sur l'île. Moscou et La Havane ont donné leur accord de principe pour rouvrir la base de Lourdes, dont l'activité était gelée depuis 2001, ont indiqué plusieurs sources au sein du gouvernement russe citées par Kommersant. Les accords ont été finalisés lors de la visite du président Vladimir Poutine à La Havane vendredi, selon le quotidien. Située à une vingtaine de kilomètres au sud de La Havane et à 250 kilomètres des côtes américaines, la base avait été fermée en 2001 par la Russie en accord avec sa nouvelle politique de rapprochement des États-Unis, après les attentats du 11 Septembre. Cette annonce intervient alors que la Russie manifeste à nouveau ces dernières années son intérêt pour l'Amérique latine et Cuba, et alors que la crise ukrainienne a provoqué la pire crise entre Russes et Occidentaux depuis la fin de la Guerre froide. « Tout ce que je peux dire, c'est : Enfin ! » a lancé une des sources à Kommersant, confirmant la réouverture de la base. « Lourdes a donné à l'Union soviétique des yeux dans tout l'hémisphère occidental. Pour la Russie, elle sera aussi précieuse qu'elle l'était pour l'URSS » a estimé Viatcheslav Troubnikov, ancien dirigeant des Services de renseignement extérieurs russes cité par Kommersant. Construite en 1964, deux ans après la crise des missiles à Cuba qui avait opposé les États-Unis à l'URSS, la base permet d'écouter les signaux radios des sous-marins et des navires ainsi que les communications satellitaires.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 16-07-2014)
(La voix de la République islamique d'Iran, le 16-07-2014)
lundi 9 juin 2014
Vodafone Fiji se défend de fournir l'enregistrement des communications de ses abonnés...
Vodafone Fiji se défend de jouer les grandes oreilles pour le gouvernement de Franck Bainimarama. L'opérateur de téléphonie mobile a publié le détail de sa collaboration avec les polices de 29 pays, dont Fidji, dans le cadre d'enquêtes judiciaires. 760 numéros fidjiens sont concernés. Mais Vodafone Fiji n'a donné que la date, l'heure et la durée des appels et textos, « et certainement pas la transcription des conversations », précise Aslam Khan, le directeur. Vodafone Fiji n'a pas la technologie nécessaire pour écouter les conversations. Aslam Khan rappelle qu'il croit dans la liberté d'expression et que son entreprise protège les droits de ses clients.
(Radio Australie, le 09-06-2014)
(Radio Australie, le 09-06-2014)
samedi 24 mai 2014
Les communications des téléphones portables en Afghanistan et aux Bahamas intégralement écoutées par la NSA...
Il y a quelques jours le site The Intercept révélait, sur la base de nouveaux documents Snowden, que les États-Unis écoutaient et stockaient l'intégralité des communications de deux pays, dont les Bahamas. Les signataires de l'article, dont le journaliste Glenn Greenwald, avaient choisi de ne pas nommer le second pays, citant des raisons de sécurité. Il explique cependant qu'il est possible d'obtenir le nom du pays à travers l'analyse des documents imparfaitement censurés ainsi que de corrélations avec d'autres documents Snowden précédemment publiés. Cette décision avait rendu passablement furieux le tenancier du compte Twitter de Wikileaks, vraisemblablement Julian Assange. S'en était suivi une passe d'armes entre Glenn Greenwald et Wikileaks, le second reprochant au premier de bafouer les droits des citoyens du pays dont il avait choisi de taire le nom. Au terme de cet échange virulent, le site annonçait qu'il publierait d'ici à 72 heures le nom du pays intégralement espionné. Dont acte : dans un communiqué signé de M. Assange publié ce vendredi 23 mai sur le site, Wikileaks affirme que ce pays est l'Afghanistan. Le site qui s'est notamment rendu célèbre par ses fuites de documents diplomatiques et qui ne semble pas avoir accès aux documents Snowden, n'explique pas comment il a réussi à obtenir le nom de ce pays, invoquant la protection des sources.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 23-05-2014)
(La voix de la République islamique d'Iran, le 23-05-2014)
vendredi 16 mai 2014
Moscou menace de suspendre les activités des 11 stations de surveillance du réseau GPS présentes en Russie...
La Russie menace de fermer les stations de surveillance de la navigation par satellite des États-Unis en Russie. La menace de fermer les stations qui surveillent les signaux du système de géolocalisation mondial américain GPS fait suite à d'autres avertissements concernant la rupture éventuelle de la coopération scientifique entre les deux pays. Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a également annoncé que Moscou va interdire l'utilisation par les États-Unis des moteurs de fusées russes pour lancer des satellites militaires. La Russie dit-il, va réduire de quatre ans sa participation à la station spatiale internationale. Il y a onze stations GPS en Russie qui pourraient être forcées de suspendre leurs activités le 1er juin. Selon le professeur Richard Langley de l'université du Nouveau Brunswick, ces stations sont utilisées pour extraire des données scientifiques à partir des signaux satellites. Leur fermeture n'affectera pas les opérations quotidiennes du système mondial GPS, par exemple le type de positionnement et de navigation que nous faisons avec nos unités de navigation automobiles, mais cela aura un impact négatif sur les études scientifiques qui sont faites en utilisant les signaux GPS, dit le professeur Langley.
(La voix de l'Amérique, le 16-05-2014)
(La voix de l'Amérique, le 16-05-2014)
lundi 12 mai 2014
Des écoutes de la NSA révéleraient la présence de plusieurs centaines de mercenaires américains en Ukraine...
« Environ 400 mercenaires d'une entreprise américaine opèrent en Ukraine aux côtés des soldats et de la police ukrainienne dans des opérations contre les séparatistes pro-Russes » affirme le journal allemand Bild am Sonntag. Selon des informations basées sur des communications radio entre des centres de commandement de l'armée russe interceptées par l'agence de surveillance américaine NSA, et transmises ensuite aux services secrets allemands, (BND), les mercenaires américains coordonnent et dirigent des opérations de guérilla contre les séparatistes pro-Russes autour de l'enclave de Slaviansk. Ces 400 mercenaires travaillent pour Academi, plus connu sous son ancien nom de Blackwater, une entreprise de sécurité qui avait été privée de contrat par l'armée américaine en Iraq après une fusillade contre des civils en 2007, précise le Bild am Sonntag. Le journal précise toutefois ne pas savoir qui a passé le contrat avec Academi.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 12-05-2014)
(La voix de la République islamique d'Iran, le 12-05-2014)
jeudi 1 mai 2014
Les services canadiens auraient en un an formulé plus d'un million de demande de renseignements aux agences de télécommunication...
Selon le premier ministre Stephen Harper, le fait que les agences fédérales ait demandé plus d’un million de fois par an des renseignements personnels sur des clients à des entreprises de télécommunications s’inscrit dans le cours normal des choses. Mardi, la commissaire à la protection de la vie privée du Canada a donné un aperçu de l’étendue de cette façon de procéder du gouvernement. Avec environ 1,2 million de demandes par an, il pourrait s’agir de plus de 3 000 requêtes de ce genre par jour. Pour le chef néo-démocrate Thomas Mulcair, la situation est une « invasion dans la vie privée des Canadiens ». On ignore combien de ces requêtes d'agences fédérales ont été réalisées sans mandat.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 01-05-2014)
(La voix de la République islamique d'Iran, le 01-05-2014)
mardi 8 avril 2014
Vodafone Fiji déclare ne pas avoir les moyens techniques d'écouter tous les Fidjiens...
La mise sur écoute des portables et la surveillance des ordinateurs est techniquement impossible, estime Vodafone Fiji. L'opérateur de téléphonie affirme ne pas avoir les moyens techniques d'assurer une telle surveillance de toute la population fidjienne. Voilà qui soulage du monde, car le décret pris par Franck Bainimarama pour encadrer les élections du 17 septembre prochain comprend un article, l'article 63, qui interdit aux Fidjiens d'exprimer des opinions politiques 48 heures avant le scrutin, que ce soit par téléphone, par email ou sur les media sociaux. Tout Fidjien qui enfreindrait cet article 63 est passible d'une amende de 27 000 dollars américains et de 10 ans de prison. Vodafone Fiji précise qu'il n'existe pas de loi autorisant les opérateurs de téléphonie à intercepter les textos, les appels téléphoniques ou les messages Internet, et que cela ne peut être fait que sur l'ordre de la police ou de la justice - avec un mandat de recherche en bonne et due forme.
(Radio Australie, le 08-04-2014)
(Radio Australie, le 08-04-2014)
vendredi 7 mars 2014
La CIA accusée d'avoir surveillé les ordinateurs de certains sénateurs...
L'Agence centrale de renseignement des États-Unis a lancé un examen interne sur les allégations disant que ses agents avaient conduit une surveillance inappropriée du personnel du Congrès chargé d'enquêter sur le programme d'interrogatoire de la CIA. La sénatrice démocrate Dianne Feinstein a informé la presse mercredi de l'enquête menée par l'inspecteur général de la CIA confirmant les articles publiés par le New-York Times. Feinstein est présidente de la commission des Renseignements du Sénat qui a mené une enquête de quatre ans sur le programme de détention et d'interrogatoire de terroristes par la CIA. Ce programme qui n'existe plus a commencé sous l'ancien président George W. Bush. En vertu d'un accord entre la commission et l'agence d'espionnage la CIA a fourni les ordinateurs aux membres du personnel du comité afin qu'ils puissent examiner des millions de pages de documents secrets. Des agents de la CIA auraient par la suite effectué des recherches non autorisées dans ces ordinateurs dans le but de suivre les activités des membres du Staff technique de la commission, ce qui est une violation de l'accord selon les législateurs.
(La voix de l'Amérique, le 07-03-2014)
(La voix de l'Amérique, le 07-03-2014)
samedi 8 février 2014
La NSA serait dépassée par l'explosion de la téléphonie mobile...
L'Agence de sécurité nationale des États-Unis, la NSA, collecte moins de 30% des relevés téléphoniques des Américains, bien moins qu'en 2006. L'agence ne pouvant aller aussi vite que l'explosion de l'utilisation des téléphones portables, a rapporté le Washington Post vendredi. La NSA a récolté presque tous les relevés des appels téléphoniques des Américains de la part de nombreuses sociétés américaines, mais la proportion a chuté à moins de 30% l'été dernier selon le rapport.
(Radio Chine international, le 07-02-2014)
(Radio Chine international, le 07-02-2014)
vendredi 7 février 2014
La technologie israélienne Safe City pour compléter le dispositif sécuritaire du FSB à Sotchi...
Parmi toutes les mesures de sécurité prises à Sotchi le FSB (ex-KGB) dispose d'un système de surveillance par satellite et via des drones. Pour compléter son dispositif sécuritaire le FSB s'est doté de la technologie Save City vendue par la société israélienne Nice Technologies. Un système qui relie dans un seul circuit fermé 1 400 caméras et des centaines de capteurs dissimulés dans la ville de Sotchi. D'où certainement l'intérêt suscité en Israël par les mesures de sécurité prises à Sotchi.
(Kol Israël, le 07-02-2014)
(Kol Israël, le 07-02-2014)
mardi 4 février 2014
Discrète visite en Corée du Sud du directeur de la NSA...
Keith Alexander qui est à la fois directeur de la NSA, l’Agence nationale de sécurité, et chef du Cybercommandement des États-Unis a effectué hier une visite à huis clos à Séoul afin de rencontrer de hauts responsables sud-coréens de l’intelligence et de la sécurité. À l’occasion de l’entrevue avec le ministre sud-coréen de la Défense Kim Kwan-jin, Alexander a engagé une discussion intense notamment sur la situation politique depuis l’exécution de l’ancien numéro deux du régime nord-coréen Jang Song-thaek ainsi que sur la menace de cyberattaques de P'yongyang en vue d’envisager des mesures collectives pour y faire face. Le directeur de la NSA qui prendra sa retraite le mois prochain aurait effectué une visite de courtoisie pour dire adieu à ses homologues des pays alliés des États-Unis, comme le Japon et la Corée du Sud. Selon des experts, Alexander aurait tenu à expliquer en personne les mesures de la réforme de la NSA, y compris celles visant à modifier les modalités d’interceptions téléphoniques qui s’effectuaient autrefois de façon aveugle. À ce propos, Washington a récemment informé par le biais d’un canal diplomatique que le président de la Corée du Sud est exclu des interceptions.
(Radio Corée international, le 04-04-2014)
(Radio Corée international, le 04-04-2014)
mercredi 15 janvier 2014
À Taïwan, la nouvelle loi sur les écoutes téléphoniques jugée inapplicable...
De manière exceptionnelle le bureau des procureurs de la Haute cour de justice, l’agence nationale de la police, le bureau d’investigation et les garde-côtes ont organisé une conférence commune aujourd’hui. Ils pointent du doigt l’impossible application de la loi sur la protection de la communication et de sa surveillance amendée hier par le Parlement. Désormais seuls les dossiers déjà établis par le bureau des procureurs peuvent faire l’objet de demande de mise sur écoute téléphonique auprès de la cour de justice. Par ailleurs, chaque autorisation d’écoute téléphonique n’est valable que pour une affaire et ne vise qu’une seule personne. La consultation des registres des communications doit également être approuvée par la cour de justice. Les procureurs ont jugé que cette loi nouvellement amendée n’est nullement constructive pour la lutte contre la criminalité comme l’a souligné Chen Chuang-tsung, procureur à la Haute cour de justice : « Lorsque les procureurs et les policiers font face à une victime et doivent déterminer la cause du décès, leur première action est d’étudier les données et les enregistrements de ses communications effectuées avant son décès. C’est un travail nécessaire pour savoir où se trouvait la victime peu avant son décès et avec qui elle était. Cependant, en accord avec la nouvelle loi, en absence de suspects et de motif de crime, jamais un juge n’accordera une consultation des registres des communications. » Les procureurs ont demandé à ce que cette loi soit ré-amendée de nouveau.
(Radio Taïwan international, le 15-01-2014)
(Radio Taïwan international, le 15-01-2014)
mardi 14 janvier 2014
Les renseignements recueillis par la NSA n'auraient pas eu d'effets perceptibles sur la prévention d'acte de terrorisme...
Les écoutes téléphoniques sont peu efficaces dans la lutte contre le terrorisme, selon la New America Foundation, un groupe de recherche basé à Washington. L'analyse de 225 actes terroristes recensés aux États-Unis suggère que la vaste opération de collecte d'informations à partir des données mobiles de millions d'abonnés n'a pas eu d'effets perceptibles sur la prévention d'actes terroristes. La New America Foundation a déclaré que la surveillance de la NSA peur avoir joué un rôle dans d'autres enquêtes, mais environ 60% des résultats proviennent d'enquêtes traditionnelles telles que les dénonciations.
(La voix de l'Amérique, le 14-01-2014)
(La voix de l'Amérique, le 14-01-2014)
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