Un juge kényan a bloqué un projet du gouvernement de surveillance des communications sur les réseaux téléphoniques mobiles. Selon les médias locaux, l'autorité kényane des communications a écrit en février aux trois principales compagnies de téléphonie mobile du pays pour demander l'accès à leur système informatique afin d'y installer un dispositif de surveillance des communications. Ayant eu vent de l'initiative le militant des droits de l'homme Omkia Omtatah a saisi la justice estimant que ce projet constitue une violation de la vie privée des Kényans. Un juge de Nairobi a bloqué le projet en attendant d'examiner l'affaire au mois de mai. Christopher Kemey, un responsable de l'autorité kényane des communications, a fait savoir que son organe projette d'installer un système visant uniquement à recueillir des données sur les équipements téléphoniques utilisés, ce qui permettra aux compagnies de vérifier en cas de besoin l'authenticité des appareils utilisés sur leurs réseaux, a-t-il assuré. « Il n'en est rien » soutien Henry Maina, directeur pour l'Afrique de l'Est de l'ONG de promotion de la liberté d'expression Article 19. « C'est un système susceptible d'abus » affirme-t-il. Lundi la coalition de l'opposition kényane s'est jointe à la plainte contre le projet de surveillance des réseaux téléphoniques mobiles.
(La voix de l'Amérique, le 07-03-2017)
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