Séoul accuse P'yongyang d'avoir piraté les téléphones de hauts responsables. Le renseignement sud-coréen a indiqué que la Corée du Nord avait piraté des smartphones appartenant à de hauts responsables du gouvernement et selon Séoul c'était dans le cadre d'une série d'attaques informatiques lancées dans la foulée du quatrième essai nucléaire nord-coréen. La Corée du Sud a appelé l'ensemble des agences gouvernementales et le service d’État a une extrême vigilance.
(Deutsche Welle, le 08-03-2016)
Cette année encore, la Corée du Nord continue de perpétrer des cyberattaques contre sa voisine du Sud. Cette fois, de hauts responsables gouvernementaux et des établissements ferroviaires en sont victimes. C’est ce qu’a révélé la NIS. Selon cette agence nationale du renseignement, l’État communiste a piraté les smartphones de ces responsables et a mené une attaque informatique contre les établissements en question. C’était au début de l’année. Mais les autorités concernées ont réussi à les bloquer. En 2013 aussi, P'yongyang avait procédé à une cyberattaque d’envergure. Mais il a alors pris pour cible des médias audiovisuels et des banques, donc une foule indéterminée. Ce qui est nouveau, cette fois, c’est que ce sont des responsables gouvernementaux qui ont été dans le viseur. Cela a été qualifié de plus grave et de plus inquiétant par les experts de la sécurité. Le NIS estime fort probable que le régime de Kim Jong-un intensifie ses actes de cyberterrorisme pour manifester son mécontentement à l’égard des nouvelles séries de sanctions internationales à son encontre. Son bureau général de reconnaissance, une unité secrète en charge de la cyberguerre, en aurait déjà lancé la préparation sur ordre du jeune leader. Les services secrets sud-coréens vont tenir aujourd’hui une réunion d’urgence afin de se pencher sur les mesures interministérielles à prendre. Les délégués de 14 ministères y seront présents. Le Nord serait le troisième pays disposant des capacités les plus sophistiquées au monde dans la cyberguerre. Il compte environ 1 800 hackers spécialistes et 4 200 assistants, dans sept unités placées sous le contrôle du commandement suprême de l’armée.
(Radio Corée internationale, le 08-03-2016)
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