Malgré leur promesse de renoncer à l’espionnage de leurs alliés après le scandale de la National Security Agency (NSA), les États-Unis continuent de surveiller les communications du Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahu, a affirmé mardi 29 décembre The Wall Street Journal (WSJ). Contactée par l’Agence France presse (AFP) et Reuters, la Maison-Blanche n’a pas démenti l’article qui cite plusieurs responsables anonymes de l’administration américaine, mais a insisté sur la profondeur de ses liens avec l’entité sioniste. « Nous ne conduisons pas d’activités de renseignement visant l’étranger sauf en cas d’intérêt spécifique et validé relatif à la sécurité nationale. Ceci s’applique aussi bien aux citoyens ordinaires qu’aux dirigeants mondiaux » a ainsi déclaré aux deux agences de presse un porte-parole du Conseil de sécurité nationale auprès de la présidence des États-Unis. Après les révélations de l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden sur les opérations d’espionnage de l’agence, Barack Obama avait annoncé en janvier 2014 que son pays interromprait la mise sur écoute des responsables internationaux considérés comme « amis ». Or, selon The Wall Street Journal, le président américain trouve que des « raisons impérieuses de sécurité nationale » justifient la poursuite du programme de surveillance de certains de ces dirigeants, dont Benjamin Netanyahu et le président turc Recep Tayyip Erdogan. Dans le cas du Premier ministre israélien, Washington se serait inquiété de possibles efforts de Tel-Aviv pour surveiller de son côté les négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 30-12-2015)
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