Il y a quelques jours le site The Intercept révélait, sur la base de nouveaux documents Snowden, que les États-Unis écoutaient et stockaient l'intégralité des communications de deux pays, dont les Bahamas. Les signataires de l'article, dont le journaliste Glenn Greenwald, avaient choisi de ne pas nommer le second pays, citant des raisons de sécurité. Il explique cependant qu'il est possible d'obtenir le nom du pays à travers l'analyse des documents imparfaitement censurés ainsi que de corrélations avec d'autres documents Snowden précédemment publiés. Cette décision avait rendu passablement furieux le tenancier du compte Twitter de Wikileaks, vraisemblablement Julian Assange. S'en était suivi une passe d'armes entre Glenn Greenwald et Wikileaks, le second reprochant au premier de bafouer les droits des citoyens du pays dont il avait choisi de taire le nom. Au terme de cet échange virulent, le site annonçait qu'il publierait d'ici à 72 heures le nom du pays intégralement espionné. Dont acte : dans un communiqué signé de M. Assange publié ce vendredi 23 mai sur le site, Wikileaks affirme que ce pays est l'Afghanistan. Le site qui s'est notamment rendu célèbre par ses fuites de documents diplomatiques et qui ne semble pas avoir accès aux documents Snowden, n'explique pas comment il a réussi à obtenir le nom de ce pays, invoquant la protection des sources.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 23-05-2014)
samedi 24 mai 2014
vendredi 16 mai 2014
Moscou menace de suspendre les activités des 11 stations de surveillance du réseau GPS présentes en Russie...
La Russie menace de fermer les stations de surveillance de la navigation par satellite des États-Unis en Russie. La menace de fermer les stations qui surveillent les signaux du système de géolocalisation mondial américain GPS fait suite à d'autres avertissements concernant la rupture éventuelle de la coopération scientifique entre les deux pays. Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a également annoncé que Moscou va interdire l'utilisation par les États-Unis des moteurs de fusées russes pour lancer des satellites militaires. La Russie dit-il, va réduire de quatre ans sa participation à la station spatiale internationale. Il y a onze stations GPS en Russie qui pourraient être forcées de suspendre leurs activités le 1er juin. Selon le professeur Richard Langley de l'université du Nouveau Brunswick, ces stations sont utilisées pour extraire des données scientifiques à partir des signaux satellites. Leur fermeture n'affectera pas les opérations quotidiennes du système mondial GPS, par exemple le type de positionnement et de navigation que nous faisons avec nos unités de navigation automobiles, mais cela aura un impact négatif sur les études scientifiques qui sont faites en utilisant les signaux GPS, dit le professeur Langley.
(La voix de l'Amérique, le 16-05-2014)
(La voix de l'Amérique, le 16-05-2014)
lundi 12 mai 2014
Des écoutes de la NSA révéleraient la présence de plusieurs centaines de mercenaires américains en Ukraine...
« Environ 400 mercenaires d'une entreprise américaine opèrent en Ukraine aux côtés des soldats et de la police ukrainienne dans des opérations contre les séparatistes pro-Russes » affirme le journal allemand Bild am Sonntag. Selon des informations basées sur des communications radio entre des centres de commandement de l'armée russe interceptées par l'agence de surveillance américaine NSA, et transmises ensuite aux services secrets allemands, (BND), les mercenaires américains coordonnent et dirigent des opérations de guérilla contre les séparatistes pro-Russes autour de l'enclave de Slaviansk. Ces 400 mercenaires travaillent pour Academi, plus connu sous son ancien nom de Blackwater, une entreprise de sécurité qui avait été privée de contrat par l'armée américaine en Iraq après une fusillade contre des civils en 2007, précise le Bild am Sonntag. Le journal précise toutefois ne pas savoir qui a passé le contrat avec Academi.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 12-05-2014)
(La voix de la République islamique d'Iran, le 12-05-2014)
jeudi 1 mai 2014
Les services canadiens auraient en un an formulé plus d'un million de demande de renseignements aux agences de télécommunication...
Selon le premier ministre Stephen Harper, le fait que les agences fédérales ait demandé plus d’un million de fois par an des renseignements personnels sur des clients à des entreprises de télécommunications s’inscrit dans le cours normal des choses. Mardi, la commissaire à la protection de la vie privée du Canada a donné un aperçu de l’étendue de cette façon de procéder du gouvernement. Avec environ 1,2 million de demandes par an, il pourrait s’agir de plus de 3 000 requêtes de ce genre par jour. Pour le chef néo-démocrate Thomas Mulcair, la situation est une « invasion dans la vie privée des Canadiens ». On ignore combien de ces requêtes d'agences fédérales ont été réalisées sans mandat.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 01-05-2014)
(La voix de la République islamique d'Iran, le 01-05-2014)
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