L'agence des services secrets britanniques Government Communications Headquarters aurait utilisé des capacités révolutionnaires de renseignement pour contrôler les communications des personnalités qui ont participé au G20 en avril 2009, selon des documents dont a eu connaissance le quotidien The Guardian. Ces documents suggèrent que les services de renseignement ont installé des cafés Internet où ils pouvaient intercepter les communications et surveiller les messages email et les appels téléphoniques passés par les appareils des délégués. L'agence avait également installé un dispositif permettant de savoir quand les délégués se contactaient les uns les autres et elle avait ciblé certaines personnalités, en particulier le ministre des Finances turc, selon les documents dont le journal a eu connaissance. Les ordinateurs sud-africains ont également été identifiés pour être l'objet d'une attention spéciale. Selon la même source, l'agence GCHQ a reçu un rapport de son homologue américaine la National Security Agency sur ses tentatives pour écouter le président russe de l'époque, Dmitry Medvedev, faire un appel à Moscou par satellite. D'après des documents transmis par Snowden au journal, le Premier ministre alors en fonction, Gordon Brown, avait autorisé ces écoutes.
(Kol Israël, le 17-06-2013)
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