Les services secrets israéliens ont intercepté plusieurs conversations téléphoniques entre le Liban et Burgas au cours des mois qui ont précédé l'attentat. C'est ce qu'a indiqué un haut responsable du gouvernement israélien au journal New York Times. Le nombre de ces conversations, souligne-t-il, était nettement plus important au cours des trois jours ayant précédé l'attentat. Israël, indique-t-il, connait l'identité des interlocuteurs libanais, mais pas celle de ceux de Burgas, mais ne révèlera pas cette identité pour ne pas que les Libanais impliqués ne sachent qu'ils sont sur écoute.
Des sources sécuritaires haut placées en Allemagne ont par ailleurs indiqué au journal que l'Union européenne ne compte pas prendre de mesures contre le Hezbollah sur la seule base d'une multiplication des conversations téléphoniques entre le Liban et Burgas. Selon cette même source, l'Union européenne émet des doutes sur les estimations d'implication directe de l'organisation dans l'attentat de Burgas et émet l'éventualité que l'Iran ait eu recours à des personnes s'identifiant au Hezbollah.
(Kol Israël, le 09-08-2012)
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