Depuis la base de Kourou en Guyane la France a réussi hier soir à mettre en orbite un nouveau satellite espion. Un lancement qui annonce le renouvellement de sa flotte de huit gros satellites militaires qui en font le leader dans le domaine spatial en Europe. C'est une fusée russe Soyuz depuis Kourou qui a permis de mettre en orbite polaire hier soir le premier d'une constellation de trois satellites militaires d'observation. Ce satellite capable de 800 photos par jour permet d'observer les moindres détails des régions les plus sensibles qui intéressent la France comme l'Afrique subsaharienne où des milliers de militaires français combattent le terrorisme. Mais cela donne aussi aux dirigeants de ce pays une capacité d'appréciation propre et une autonomie face aux superpuissances. Les capacités uniques en Europe de ce satellite de 3,5 tonnes constitué d'un puissant télescope seront disponibles à la demande aux partenaires européens tels que l'Allemagne, la Suède, la Belgique et bientôt l'Italie, grâce à des accords bilatéraux. Moyennant un effort de 3,6 milliards d'euros d'ici 2025, la France commence ainsi à renouveler sa flotte de huit gros satellites de défense, d'observation, d'écoutes électroniques et de communications militaires.
(Radio Vatican, le 20-12-2018)
jeudi 20 décembre 2018
jeudi 15 novembre 2018
Perturbation des signaux GPS durant les dernières grandes manœuvres de l'OTAN en Norvège...
Des rapports faisant état de problèmes dans les systèmes de communication sont apparus dans la phase finale des manœuvres de l’OTAN Trident Juncture et, selon les médias, il se pourrait que la Russie ait quelque chose à voir avec ces défaillances. Au cours des exercices militaires organisés en Norvège, considérés comme les plus importants de l’Alliance atlantique depuis la fin de la Guerre froide, des pilotes norvégiens et finlandais ayant participé aux opérations ont signalé des interruptions du signal GPS dans les régions septentrionales de leurs pays, rapporte le journal Business Insider. Bien que les raisons de la perte de signaux dans les derniers jours des manœuvres demeurent inconnues, plusieurs médias pointent du doigt la Russie. Selon eux, Moscou aurait pu intervenir parce qu’elle s’inquiétait des manœuvres militaires se déroulant près de ses frontières. Citant en particulier les propos d’un responsable de la compagnie aérienne Wideroe, le journal rapporte que début novembre, les pilotes ont été confrontés à une perte de signaux GPS dans la région de Finmmark, dans le nord de la Norvège, près de la frontière russe. Toutefois, il convient de noter que le représentant officiel de la société a souligné qu’il ne souhaitait pas spéculer sur les causes de la disparition du signal et qu’il n’avait même pas mentionné la Russie dans son communiqué adressé aux médias. Dans le même temps, Wenche Olsen, directeur de l’Autorité norvégienne de l’aviation civile, a déclaré à The Barents Observer : « Il est difficile de dire quelles en auraient été les causes, mais il y a de bonnes raisons de penser que cela aurait pu être lié à des activités militaires en dehors des frontières norvégiennes ». Malgré les divers points de vue exprimés, le Barents Observer affirme que la Russie a beaucoup investi dans le matériel de guerre électronique et que le pays aurait entraîné ses forces à bloquer les signaux cellulaires, radio et GPS. Cependant, ces informations n’ont encore été officiellement confirmées par aucune des parties.
(Press TV, le 15-11-2018)
(Press TV, le 15-11-2018)
samedi 3 novembre 2018
Intensification des vols d'avions espions étrangers à proximité des frontières russes...
Dix-sept avions étrangers ont été repérés au cours des sept derniers jours alors qu’ils effectuaient des vols de reconnaissance près de la frontière russe, a annoncé vendredi le journal officiel des forces armées russes Krasnaya Zvezda dans son infographie hebdomadaire. Les données révèlent que des avions de combat de la Russie étaient intervenus quatre fois pour empêcher que ses frontières ne soient franchies par des avions étrangers au cours de la semaine écoulée. Ce n’est pas la première fois que l’armée russe repère des avions d’espionnage étrangers. Seize avions étrangers avaient déjà été repérés la semaine précédente alors qu’ils menaient des activités de reconnaissance près de la frontière russe. Ces derniers mois, on assiste à une intensification des vols d’avions espions étrangers à proximité des frontières russes. Un drone stratégique américain a effectué, le 27 octobre, une mission de reconnaissance à proximité des régions russes de Kaliningrad, Saint-Pétersbourg et Pskov. Selon l’agence de presse russe Sputnik, le drone a décollé de la base aérienne de Sigonella, en Sicile, avant d’effectuer une mission à proximité des régions russes de Kaliningrad, Saint-Pétersbourg et Pskov. En septembre, un drone de reconnaissance américain a suivi le passage de navires de la marine ukrainienne sous le pont de Crimée. Le ministère russe a à plusieurs reprises demandé au Pentagone de faire cesser les vols de ces appareils le long des frontières russes, mais la partie US refuse de le faire.
(Press TV, le 03-11-2018)
(Press TV, le 03-11-2018)
vendredi 2 novembre 2018
Un logiciel 3D utilisé par les services de renseignement sud-coréens pour évaluer l'état de santé de Kim Jong-un...
Le Service national du renseignement (NIS) est capable d’évaluer l’état de santé du dirigeant nord-coréen, à l’aide d’un programme 3D. C’est ce qu’il a annoncé mercredi lors de l’audit parlementaire de son activité. Selon le NIS, ce dispositif de pointe permet de scanner à 360 degrés la corpulence de Kim Jong-un uniquement sur la base de vidéos, et d’analyser par conséquent son évolution. Le programme permet, par exemple, de détecter des problèmes de dos ou de prostate lorsqu’il se déplace avec les mains derrière le dos. Le renseignement sud-coréen a tout de même affirmé que Kim était en relativement bonne santé, malgré ses antécédents familiaux comme l’hypertension et le diabète.
(Radio Corée internationale, le 02-11-2018)
(Radio Corée internationale, le 02-11-2018)
lundi 29 octobre 2018
La Grande-Bretagne avait été informée du complot visant à enlever Jamal Khashoggi grâce à des interceptions du GCHQ...
« Le Royaume-Uni savait qu’il s’agissait d’un complot d’enlèvement et que l’Arabie saoudite a décidé d’abandonner ses projets » titre The Daily Express dans son édition du 28 octobre. « Le journaliste assassiné, Jamal Khashoggi, était sur le point de révéler des détails sur l’utilisation d’armes chimiques par l’Arabie saoudite au Yémen » ont déclaré hier soir des sources proches de la victime. Ces révélations interviennent alors que des sources de renseignement distinctes ont révélé que Londres avait été informé d’un complot trois semaines avant que la victime ne se rende au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. Des interceptions effectuées par le GCHQ, le service de renseignement électronique du gouvernement britannique, ont révélé l’ordre donné par un « membre du cercle royal » d’enlever le journaliste dissident et de le ramener en Arabie saoudite. Selon les sources du renseignement, les ordres n’auraient pas été émis directement par le prince héritier Mohammed ben Salmane. « On ne sait pas s’il était au courant. Bien qu’ils aient ordonné que Khashoggi soit enlevé et ramené à Riyad, ils ont laissé la porte ouverte à d’autres actions si le journaliste se révélait gênant » ont indiqué ces sources. Le procureur général de l’Arabie saoudite a confirmé la semaine dernière que le meurtre avait été prémédité, contrairement aux premières explications officielles selon lesquelles Khashoggi avait été tué après le déclenchement d’une bagarre. « Les suspects du crime ont commis leur acte avec préméditation » a-t-il déclaré. Le ministère public poursuit son enquête à la lumière des informations qu’il a reçues pour établir les faits et compléter le cours de la justice. Ces suspects font partie d’une équipe de quinze personnes envoyées en Turquie et incluent des membres actifs du GIP, l’agence de renseignement de l’Arabie saoudite. Hier soir, des sources de renseignements ont déclaré au Sunday Express : « Nous avions appris initialement que quelque chose se passait dans la première semaine de septembre, environ trois semaines avant l’entrée de M. Khashoggi au consulat le 2 octobre, bien qu’il ait fallu plus de temps pour que d’autres détails émergent. Ces détails incluaient les ordres de capturer M. Khashoggi et de le ramener en Arabie saoudite pour un interrogatoire. Cependant, la porte semblait être laissée ouverte pour des solutions alternatives à ce qui était considéré comme un gros problème. Nous savons que les ordres ont été émis par un membre du cercle royal, mais nous n’avons aucune information directe permettant de les relier au prince héritier Mohammed ben Salmane. Est-ce que cela veut dire qu’il n’était pas à l’origine du crime ? Nous ne pouvons pas le dire ». La source haut placée affirme que le service de renseignement extérieur du Royaume-Uni, le MI6, a enjoint à ses homologues saoudiens d’annuler la mission, bien que cette demande ait été ignorée.
(Press TV, le 29-10-2018)
(Press TV, le 29-10-2018)
vendredi 26 octobre 2018
L'iPhone personnel de Donald Trump intercepté par les services de renseignement chinois, selon le New York Times...
En réaction aux accusations d’espionnage des iPhone par la Chine, Pékin a proposé aux responsables américains, dont la personne de Donald Trump, de remplacer leurs iPhone par un Huaweï de fabrication chinoise. Le journal New York Times a prétendu que la Chine et la Russie interceptaient les appels passés sur l’iPhone personnel de Trump pour tenter de mieux comprendre ses idées. Les assistants du président américains l’auraient averti que de tels appels n’étaient pas sécurisés. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a réagi ce jeudi à cette information. Elle a suggéré que le smartphone de l’un des plus grands fabricants chinois était plus sûr et pertinent. « Si vous êtes inquiets que les téléphones Apple soient interceptés, vous pouvez utiliser des Huawei » a-t-elle ironisé. Et de poursuivre : « Si vous vous en inquiétez toujours, alors vous pouvez cesser d’utiliser toutes les formes d’appareils de communication modernes et rompre tout lien avec le monde extérieur ». « J'ai le sentiment qu'aujourd'hui, aux États-Unis, certaines personnes font tout leur possible pour remporter le prix du meilleur scénario aux Oscars » a-t-elle lancé. La Russie a également rejeté les accusations d’espionnage. « Nous traitons déjà ce genre d’histoire avec un certain humour » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov. Les agences d’espionnage américaines ont prétendu que la Chine et la Russie écoutaient les appels du président sur son iPhone et essayaient de déterminer ce qu’il pensait.
(Press TV, le 26-10-2018)
(Press TV, le 26-10-2018)
jeudi 25 octobre 2018
Une carte SIM compatible avec la technologie TOR pour déjouer les interceptions téléphoniques...
Des Britanniques passionnés ont créé une carte SIM « invisible ». Compatible avec la technologie TOR, elle ne permettra pas de localiser son propriétaire, rendant sa connexion plus sécurisée. La start-up britannique Brass Horn Communications a créé un prototype de carte SIM pour les communications anonymes. Basée sur la technologie TOR, souvent utilisée pour visiter le darknet et à des fins criminelles, elle permet d'empêcher tout suivi des conversations et des SMS, indique Motherboard. Grâce à la technologie TOR, l'utilisateur pourra parler au téléphone sans craindre d'être mis sur écoute. En outre, il sera difficile d'espionner le propriétaire d'une telle carte SIM via les tours de téléphonie cellulaire, car le signal sera crypté et entrelacé avec celui d'autres abonnés. Le fondateur de la startup, Gareth Llewelyn, a déclaré que la vie privée serait désormais accessible à tous. Il espère non seulement lancer la commercialisation de cette carte SIM, mais aussi étendre le réseau TOR à tout le Royaume-Uni. Selon lui, son savoir-faire sera utile aux journalistes et à leurs informateurs, aux activistes et aux personnes qui craignent pour leur vie. Récemment, le navigateur TOR est apparu sur les smartphones utilisant Android.
(Radio Sputnik, le 25-10-2018)
(Radio Sputnik, le 25-10-2018)
samedi 13 octobre 2018
Les avions américains mis en garde contre un risque de brouillage radioélectrique russe en Méditerranée orientale...
La Federal Aviation Administration (FAA) a lancé un avertissement aux avions américains survolant l’est de la Méditerranée en raison de la menace croissante des systèmes de guerre électronique russes qui pourraient perturber leurs vols, a rapporté ce jeudi le groupe médiatique IHS Janes. Selon le rapport de IHS Janes, la FAA a publié un avis aux aviateurs (NOTAM) le 9 octobre, les avertissant de « prendre conscience de la perte possible du signal du GNSS [système mondial de navigation par satellite] dans la FIR [région d’information de vol] de Beyrouth en raison d’imprévus ». Le rapport ajoute que la menace a été posée après que le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé le 2 octobre que les militaires russes déployaient à nouveau leurs systèmes de guerre électronique en Syrie.
(Press TV, le 13-10-2018)
(Press TV, le 13-10-2018)
jeudi 11 octobre 2018
Des écoutes américaines confirmeraient une opération saoudienne à l'encontre de Jamal Khashoggi...
Selon le Washington Post, le prince héritier d'Arabie saoudite aurait ordonné l'incarcération d'un journaliste saoudien récemment disparu et dont on redoute l'éventuel décès. Fer de lance de l'opposition aux autorités saoudiennes, Jamal Khashoggi est porté disparu depuis le 2 octobre. On l'a vu ce jour-là pénétrer dans le consulat d'Arabie saoudite, à Istanbul. Selon des officiels turcs, il aurait été assassiné sur les lieux. Dans son édition en ligne, le Washington Post a fait savoir mercredi que les services américains du renseignement avaient intercepté une conversation dans laquelle des officiels saoudiens évoquaient l'emprisonnement de M. Khashoggi. Selon ces écoutes, le prince héritier Mohammed bin Salman serait à l'origine d'un stratagème visant à obtenir le retour en Arabie saoudite de M. Khashoggi, domicilié aux États-Unis, pour qu'il y soit emprisonné.
(Radio Japon international, le 11-10-2018)
La Turquie a identifié huit des quinze suspects potentiellement liés à la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, a rapporté mercredi l'agence de presse étatique Anadolu. Au total, quinze citoyens saoudiens ont pénétré dans le consulat saoudien à Istanbul pendant que M. Khashoggi s'y trouvait, ont déclaré des sources au sein des forces de sécurité, citées par Anadolu. La police turque a publié le profil détaillé des huit suspects saoudiens identifiés, parmi lesquels figurent plusieurs officiels. La chaîne d’État TRT a diffusé une vidéo dans laquelle on peut voir les quinze Saoudiens en question arriver dans le pays en jet privé, puis quitter un hôtel. Le journaliste saoudien concerné a disparu le 2 octobre après être entré dans le consulat saoudien pour obtenir les documents nécessaires à son remariage avec une femme de nationalité turque. Des informations non confirmées ont indiqué que M. Khashoggi avait sans doute été tué dans le complexe diplomatique, une allégation qui a cependant été rejetée comme « infondée » par les autorités saoudiennes.
(Radio Chine internationale, le 11-10-2018)
(Radio Japon international, le 11-10-2018)
La Turquie a identifié huit des quinze suspects potentiellement liés à la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, a rapporté mercredi l'agence de presse étatique Anadolu. Au total, quinze citoyens saoudiens ont pénétré dans le consulat saoudien à Istanbul pendant que M. Khashoggi s'y trouvait, ont déclaré des sources au sein des forces de sécurité, citées par Anadolu. La police turque a publié le profil détaillé des huit suspects saoudiens identifiés, parmi lesquels figurent plusieurs officiels. La chaîne d’État TRT a diffusé une vidéo dans laquelle on peut voir les quinze Saoudiens en question arriver dans le pays en jet privé, puis quitter un hôtel. Le journaliste saoudien concerné a disparu le 2 octobre après être entré dans le consulat saoudien pour obtenir les documents nécessaires à son remariage avec une femme de nationalité turque. Des informations non confirmées ont indiqué que M. Khashoggi avait sans doute été tué dans le complexe diplomatique, une allégation qui a cependant été rejetée comme « infondée » par les autorités saoudiennes.
(Radio Chine internationale, le 11-10-2018)
vendredi 22 juin 2018
Les smartphones Android visés par un virus contrôlé par des hackers depuis la messagerie Telegram...
Les spécialistes de l’entreprise technologique Eset ont découvert un nouveau virus ressemblant à une application ordinaire pour Android et qui est géré à distance par des hackers depuis la messagerie Telegram. La société de sécurité informatique prévient les utilisateurs de smartphones Android de l'existence d'un nouveau virus dont ils pourraient devenir les victimes. Il s'agit en l'occurrence du malware baptisé HeroRat qui attaque les utilisateurs ayant téléchargé des applications dans des magasins non officiels. Les hackers attirent leurs victimes avec les promesses de faire croître leur nombre d'abonnés sur les réseaux sociaux ou de leur offrir des cryptomonnaies. Suite au lancement de l'algorithme contenant le virus, les programmes affichent un message d'erreur et s'auto-suppriment. Mais en réalité l'algorithme continue de fonctionner. En outre, HeroRat prend le contrôle du smartphone en question : il intercepte le trafic de l'appareil mobile, vole les informations stockées sur celui-ci et modifie de lui-même les paramètres. Les cybercriminels peuvent contrôler à distance ses actions grâce à un bot dans la messagerie Telegram. Les auteurs du cheval de Troie le vendent librement, la fourchette de prix varie de 25 à 100 dollars. Les hackers ont estimé le coût du code initial à 650 dollars. Les experts en cybersécurité recommandent aux utilisateurs d'Android de télécharger uniquement des applications officielles.
(Radio Sputnik, le 22-06-2018)
(Radio Sputnik, le 22-06-2018)
jeudi 31 mai 2018
L'analyse d'un téléphone portable à l'origine de l'opération antiterroriste menée le 22 mai à Ouagadougou...
Au Burkina Faso, on en sait plus sur les raisons qui ont conduit les forces de sécurité burkinabées à mener l'opération antiterroriste à Ouagadougou le 22 mai dernier. L'enquête avait démarré grâce à l'analyse du téléphone de l'un des assaillants des attaques du 2 mars dans la capitale. L'opération antiterroriste qui a permis de neutraliser un groupe de quatre terroristes présumés, a été le fruit d'une longue enquête. Celle-ci a commencé après les attentats du 2 mars à partir de l'analyse du téléphone de l'un des assaillants abattus à l'ambassade de France. En croisant différents numéros les services de sécurité burkinabés ont identifié plusieurs suspects au Mali. Ils ont donc sollicité la coopération des services maliens et l'appui technique des Français pour établir un dispositif de surveillance. Un temps localisés dans la zone de Bamako, ces suspects sont entrés au Burkina Faso une dizaine de jours avant le 22 mai.
(Médi-1, le 31-05-2018)
(Médi-1, le 31-05-2018)
jeudi 10 mai 2018
Un nouvelle fonction de l'iPhone pour compliquer la tâche des services de renseignement...
Le géant américain Apple entend ajouter une nouvelle fonctionnalité à ses smartphones qui compliquera l’accès aux données de leurs propriétaires aux services de renseignement. Pour que les services de renseignement ne puissent pas accéder à certaines données sur les smartphones Apple, la société américaine compte introduire une nouvelle fonction, relate le portail d'information Techcrunch.com. Ce service, baptisée USB Restricted Mode, a été détecté par des chercheurs de la société de logiciels Elcomsoft dans le code iOS 11.4. Il désactive les données USB si le smartphone est bloqué depuis une semaine. Comme l'explique le média, si la police ou les services de renseignement n'arrive pas à avoir accès au smartphone d'une personne, ils le laissent bloqué jusqu'à l'arrivée des experts. Mais, dorénavant, le régime d'accès limité USB ne permettra pas de recevoir les données d'utilisateurs après un blocage prolongé. Le site précise qu'une telle fonctionnalité ne posera pas de difficultés au propriétaire du smartphone. Après l'introduction de son mot de passe, il sera capable de profiter de tous les services de son appareil.
(Radio Sputnik, le 10-05-2018)
(Radio Sputnik, le 10-05-2018)
samedi 5 mai 2018
Plus de 530 millions d'appels téléphoniques collectés par la National Security Agency (NSA) en 2017...
En 2017 la National Security Agency, connu plus largement sous le sigle NSA, a collecté 534 millions d'enregistrements d'appels téléphoniques et de messages, soit près du triple par rapport à 2016, a indiqué l'agence de renseignement dans son rapport annuel publié ce vendredi. À titre de comparaison, l'année dernière ce chiffre s'élevait à 151 millions. La NSA a cependant souligné que les enregistrements collectés n'incluaient que le numéro et l'heure de l'appel ou du SMS, mais pas son contenu. En outre, tous les appels recueillis par le gouvernement américain ne sont pas nationaux. Les enregistrements comprennent également des numéros étrangers et des doubles appels, selon le rapport. Le rapport annuel a été publié en vertu du Freedom Act et de la FISA Amendments Reauthorization Act, qui prescrit de rendre ces informations publiques chaque année. Le directeur des renseignements nationaux (DNI) a commencé à publier des statistiques en 2014 après que le lanceur d'alerte Edward Snowden a divulgué un certain nombre de programmes de surveillance américains.
(Radio Sputnik, le 05-05-2018)
(Radio Sputnik, le 05-05-2018)
jeudi 12 avril 2018
Moscou dément formellement perturber les transmissions des drones américains en Syrie...
Selon des médias américains, la Russie aurait bloqué les signaux radio de certains drones US en Syrie à la suite de la présumée attaque chimique syrienne dans la ville de Douma. Moscou rejette ces assertions, soulignant qu’il s’en tient toujours aux accords internationaux. « Les assertions selon lesquelles la Russie aurait bloqué les signaux radio de drones américains en Syrie sont des Fake News et du mensonge, la Russie ne violant jamais les accords internationaux dans ce domaine et dans tous les autres » a déclaré mardi à Sputnik le sénateur russe Evgueni Serebrennikov. La chaîne NBC a auparavant fait savoir, citant des fonctionnaires américains sous couvert d'anonymat, que la Russie avait bloqué les signaux radio de plusieurs drones américains en Syrie, ce qui a eu un impact considérable sur les opérations militaires des États-Unis. Selon des sources de la NBC, la Russie s'est mise à bloquer les signaux après une série d'attaques présumées dans la Ghouta orientale pour exprimer sa préoccupation par le fait que les États-Unis iraient se venger de ces attaques. « Il s'agit d'une nouvelle Fake News de la part des médias américains, que l'on trouve tant ces derniers temps. La Russie a plus d'une fois indiqué qu'elle agit, y compris en Syrie, en stricte conformité avec les accords internationaux. De telles actions n'ont pas pu réellement se produire » a indiqué Evgueni Serebrennikov.
(Radio Sputnik, le 10-04-2018)
(Radio Sputnik, le 10-04-2018)
mercredi 14 mars 2018
Au Sinaï, des membres présumés de l’État islamique utiliseraient des cartes SIM israéliennes...
Selon le quotidien israélien Globes, les terroristes de Daesh installés dans le désert du Sinaï utilisent des cartes SIM israéliennes. L'utilisation de ces cartes SIM par les éléments de Daesh entrave les opérations d'identification de l'armée égyptienne dans le désert du Sinaï. L'armée égyptienne aurait donc décidé de couper le réseau des opérateurs israéliens dans la région. L'Égypte se dit inquiète quant à l'utilisation par les terroristes de ces portables qui pourraient être utilisés pour déclencher l'explosion de bombes dissimulées sur le bord des routes. « Couper les réseaux des opérateurs israéliens constitue une violation de notre espace aérien » a confié un membre du cabinet israélien à Globes. Le 21 février dernier, l'armée égyptienne a bombardé certaines installations des opérateurs israéliens dans le désert du Sinaï. Ce bombardement a perturbé les antennes de téléphones cellulaires israéliennes de plus de 300 000 abonnés. « L'armée égyptienne se dote de technologies de pointe visant à infiltrer les réseaux mobiles israéliens alors qu'Israël n'a entamé aucune démarche pour s'infiltrer dans les réseaux mobiles égyptiens » prétend le quotidien israélien.
(Press TV, le 14-03-2018)
(Press TV, le 14-03-2018)
jeudi 8 mars 2018
Les opérations de guerre électronique menées par l’Égypte dans le Sinaï, perturbent la téléphonie mobile israélienne...
« Les pannes de téléphones portables dans le sud d'Israël sont provoquées par la cyberguerre dans la péninsule égyptienne du Sinaï » a affirmé un responsable militaire israélien. « Ces perturbations sont provoquées par la guerre électronique que l'armée égyptienne mène contre les forces de l'État islamique » a rapporté un porte-parole militaire. « L'armée israélienne est informée de ces perturbations et a engagé un dialogue avec des responsables militaires égyptiens pour résoudre cette question » selon le porte-parole. Mercredi également, le ministre israélien des Communications, Ayoob Kara, a déclaré à la radio de l'armée israélienne que les responsables militaires et de Défense israéliens avaient rencontré leurs homologues en Égypte pour une réunion très importante ce mardi. « Les deux parties sont parvenues à un accord, et la réception des téléphones portables devrait être restaurée dans les prochains jours » a-t-il ajouté. Le mois dernier, l'armée égyptienne aurait, selon des informations, mené une campagne à grande échelle contre les combattants de l’État islamique dans le nord du Sinaï, au moyen d'aéronefs de reconnaissance spécialisés. Cette campagne a provoqué pendant plus d'une semaine des pannes de téléphones portables dans l'État hébreu, pays voisin.
(Radio Chine internationale, le 08-03-2018)
(Radio Chine internationale, le 08-03-2018)
jeudi 22 février 2018
Un général donne l'ordre de couper les communications cellulaires dans les bases russes en Syrie...
Les troupes russes commencent à couper les communications cellulaires dans les bases militaires russes en Syrie. Selon l’agence de presse Sputnik citant le ministère russe de la Défense, l’ordre de couper le signal des communications cellulaires 2G et 3G sur les bases de Hmeimim et de Tartous a été signé par le général Youri Kouznitsov, chef du 8e quartier général des forces armées russes. Cette décision a été prise après des attaques de drones sur les bases russes. Une source du ministère russe de la Défense a déclaré : « Les drones peuvent accéder à un numéro de téléphone via un signal spécifique ». Couper ce signal pourrait réduire la probabilité que des informations soient divulguées, affirment les experts. La nuit du 1er janvier, la base aérienne de Hmeimim a été la cible d’attaques de drones terroristes. Huit drones ont été impliqués dans ces attaques.
(Press TV, le 21-02-2018)
(Press TV, le 21-02-2018)
samedi 17 février 2018
La première attaque américaine contre la Corée du Nord sera une cyberattaque...
Ces six derniers mois, les États-Unis auraient établi en secret des bases pour mener des cyberattaques contre la Corée du Nord. C’est ce qu’a rapporté vendredi la prestigieuse revue américaine Foreign Policy. À en croire six responsables, anciens ou en poste, des services de renseignement américains, cités par le magazine, l’opération en question comprend l’installation de câbles et de dispositifs permettant l’écoute et la surveillance à distance, et ce en vue d’accéder au réseau internet du pays communiste. L’un de ces responsables a affirmé que les orientations technologiques des États-Unis étaient en train de changer complètement, avec en point de mire la Corée du Nord. Plusieurs milliards de dollars sont ainsi investis dans la collecte de renseignements géographiques, de communications et d’images satellites. Leur première attaque contre le régime de Kim Jong-un serait alors une cyberattaque. Foreign Policy a également évoqué le fait que ces derniers mois, les autorités militaires et de renseignement des États-Unis avaient publié des annonces de recrutement pour des analystes parlant le coréen, dont la mission consisterait entre autres à chercher des informateurs. À ce propos, un autre ex-responsable cité par la revue a indiqué qu’une rumeur courait selon laquelle les analystes bien entraînés seraient massivement affectés dans le Korea Mission Center créé par la CIA en mai dernier. Toujours selon lui, le DCS qui mène des activités d'espionnage dans le monde entier sous l’autorité de l’Agence de renseignement de la défense (DIA) a aussi augmenté ses agents chargés de la question nord-coréenne. Cela dit, le porte-parole de la DIA s’est refusé à donner des précisions à ce sujet.
(Radio Corée internationale, le 17-02-2018)
(Radio Corée internationale, le 17-02-2018)
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