La mise sur écoute des portables et la surveillance des ordinateurs est techniquement impossible, estime Vodafone Fiji. L'opérateur de téléphonie affirme ne pas avoir les moyens techniques d'assurer une telle surveillance de toute la population fidjienne. Voilà qui soulage du monde, car le décret pris par Franck Bainimarama pour encadrer les élections du 17 septembre prochain comprend un article, l'article 63, qui interdit aux Fidjiens d'exprimer des opinions politiques 48 heures avant le scrutin, que ce soit par téléphone, par email ou sur les media sociaux. Tout Fidjien qui enfreindrait cet article 63 est passible d'une amende de 27 000 dollars américains et de 10 ans de prison. Vodafone Fiji précise qu'il n'existe pas de loi autorisant les opérateurs de téléphonie à intercepter les textos, les appels téléphoniques ou les messages Internet, et que cela ne peut être fait que sur l'ordre de la police ou de la justice - avec un mandat de recherche en bonne et due forme.
(Radio Australie, le 08-04-2014)
mardi 8 avril 2014
Inscription à :
Articles (Atom)